« Given Hoberman’s own experience making experimental movies, we asked what kinds of avant-garde work he’s interested in these days. He nominated Heinz Emigholz’s new films and Christian Marclay’s installations, as well as the “documentary use of vernacular videos in Peter Snowdon’s The Uprising and David Dufresne’s Monopoly on Violence,” both of which he’s written about. » (New York Review of Books)
Traduction approximative :
« Vu que M. Hoberman a lui-même réalisé des films expérimentaux, nous lui avons demandé quels types d’œuvres d’avant-garde l’intéressaient en ce moment. Il a cité les nouveaux films de Heinz Emigholz et les installations de Christian Marclay, ainsi que « l’utilisation documentaire de vidéos vernaculaires dans The Uprising de Peter Snowdon et Monopoly on Violence de David Dufresne », sur lesquels il a écrit. »
En juin 2021, J. Hoberman, longtemps plume crainte du Village Voice, avait déjà consacré un long article sur « The Monopoly of Violence » dans The ArtForum. Il y écrivait :
« This metadocumentary, an annotated assemblage of mainly first-person smartphone videos made during the gilets jaunes (yellow vests) demonstrations of 2018 and 2019 by the mixed-media journalist-artist-provocateur David Dufresne sans help from French ministry of culture, is as significant in its way as the founding film of cinema verité, Jean Rouch and Edgar Morin’s 1961 Chronicle of Summer, in which Parisians of all types were asked about their personal lives and then in some cases, having seen themselves on-screen, were interviewed again provide the film’s coda. »
Traduction approximative :
« Ce métadocumentaire, fait d’assemblage annoté de vidéos réalisées à l’aide de smartphones, principalement à la première personne, pendant les manifestations des gilets jaunes de 2018 et 2019, par l’artiste-provocateur David Dufresne, sans l’aide du ministère français de la culture, est aussi significatif à sa manière que le film fondateur du cinéma-vérité, « Chronique d’un été de 1961 » de Jean Rouch et Edgar Morin, dans lequel des Parisiens de tous bords étaient interrogés sur leur vie personnelle, puis dans certains cas, s’étant vus à l’écran, étaient réinterrogés fournissent la coda du film. »