L’histoire. Les groupes. Le mouvement.

yo! révolution rap

Un (vieux) livre sur le Hip Hop.

By David Dufresne, 16 March 2003 | 170169 Visits

I.A.M. INTERVIEW,
GROUPE RAP MARSEILLAIS

Débuts
DJ Kehops : en 84, j’ai rencontré Akhenaton dans une fête. Il était le seul MC et moi le seul DJ sur Marseille. On a formé Lively Crew peu après. En 88, avec l’arrivée de Shurik’n, on est devenu les B-Boy Stance. On tournait alors avec le Massilia Sound Système (groupe de Raggamuffin marseillais). En 89/90, les deux danseurs (Abdelmalek Sultan & Divin Kephren) et Imhotep sont arrivés dans le groupe : I.A.M. était né.

Significations
Akhenaton : la première signification, c’est “je suis” (en anglais), c’est le concept de l’existence : on montre à travers le Rap qu’on existe; la seconde c’est “Imperial Asiatic Men” [influencé par la lecture du livre Civilisations Nègres et Cultures d’un écrivain sénégalais, NDA], c’est d’ordre culturel et religieux : toutes les religions monothéistes ont un foyer de naissance en Asie, du Moyen-Orient à l’Orient; la troisième c’est “Invasion Arrivant de Mars” : l’invasion a démarré avec l’enregistrement de la K7 Concept. Ce soir, tu te trouves à l’An 01 de l’Ere Martienne. A partir de janvier 91, ce sera l’An 02. L’heure de la première attaque aura sonné et ce sera très cruel (rires). [Une ultime version existe : “”Indépendantistes Autonomes Marseillais". C’est notre petit délire à nous. C’est pour nous démarquer un peu de la France et de l’esprit français. Parce qu’au XIIIè siècle, le sud de la France n’appartenait pas à la France. On lit beaucoup sur l’histoire de notre région dixit Akhenathon (1)]

Rapidité du succès/médiatisation
Imhotep : Ça va vite mais c’est le fruit d’un travail de longue haleine : ça fait cinq ou six ans qu’on est dans le Rap, avec une centaine de morceaux au répertoire. Il y a encore un an et demi, tout le monde se foutait du Rap. La K7 Concept n’intéressait personne.
DJ Kehops : on a galéré à New York. Mes platines ont fait le tour de la France, bien avant I.A.M.
Imhotep : Oui, ça va vite mais le lendemain des concerts de Madonna (trois à Bercy, un à Nice), on est retournés dans la rue, sans un franc en poche : nous n’avons pas été payés, c’était un concert de promo. D’un autre côté, ce succès est à double tranchant. Les gens nous attendent au tournant : le disque doit être bon. S’il est mauvais, on ne fera pas un pli. On finira dans un tiroir chez Virgin. On a intérêt à être bon. Ça va vite mais les preuves ne sont pas faites.
Alain/Manager : Madonna a donné un grand coup d’accélérateur. On a joué devant 80000 personnes, devant tous les médias, etc.
Imhotep : On a été signés en édition chez Virgin avant les concerts de Madonna. Je te mentirais si je te disais qu’il n’y a pas eu de piston pour ces concerts puisque la proposition a d’abord été formulée à Catherine Ringer (Rita Mitsouko), aux Négresses Vertes et Mano Negra [tous plus ou moins liés à Virgin, NDA] qui, soit n’étaient pas libres, soit ne se sentaient pas de le faire parce que ce n’était pas leur public ou encore, plus simplement, parce que cela ne les branchait pas de jouer avant Madonna. Ce n’est pas qu’ils aient eu peur mais ils n’en avaient pas besoin. C’est un risque que nous avons pris. La veille du concert, on était en train de traîner dans la rue, le lendemain, on jouait devant 17000 personnes. On a été prévenus officiellement la veille au soir à 20h30. Le téléphone sonne : “demain soir, à la même heure, vous êtes sur scène à Bercy”. Je suis descendu jusqu’au Vieux Port, je leur ai dit, ils ne me croyaient pas. Le temps que tout le monde se rencontre, il était 4h du matin (certaines paroles seront écrites pendant le trajet nocturne!, NDA).

L’album :
Imhotep : On a fait presque la moitié du travail, à savoir une demi-douzaine de morceaux. Le disque doit sortir en février 90. On fait beaucoup de concerts, ce qui ne nous laisse pas assez de temps pour enregistrer : alors on fait une semaine par-ci, une semaine par-là, sans pouvoir nous enfermer en studio un mois complet. Nous ne nous pressons pas parce que nous n’avons pas envie de sortir une merde. Ce n’est pas parce que le Rap marche actuellement, qu’il faut à tout prix sortir un truc rapidement. Sinon, nous aurions enregistré un truc cet été.
Akhenaton : Nous travaillons avec Sodi [producteur des Satellites, des Négresses Vertes, NDA] que j’avais rencontré à des concerts de Rap à Marseille il y a cinq ou six ans. C’est un des rares ingénieurs du son français qui s’intéresse au Rap et qui s’est fait un son Rap.
Imhotep : Nous voulions au début faire un maxi avec trois titres, puis on a parlé d’un mini-Lp avec six morceaux et finalement on s’est arrêtés sur un album, tellement on a de morceaux. Mais si ça continue à traîner, on fera un double (rires).
Shurik’n : Il n’y a pas tellement de risques, puisqu’on a rien... Comment veux-tu avoir moins que rien?

Technique :
Imhotep : Avant d’entrer en studio, nous avons fait de la programmation avec des séquenceurs du W30 mais comme celui-ci n’est pas assez performant en studio, nous avons tout entré sur l’Atari et on a enrichi au niveau samples parce qu’on était assez limité au niveau mémoire auparavant. Tout le travail d’électronique (samples, boîtes échantillonnées, séquences) était préparé avant qu’on entre en studio. Partant de là, on a couché les scratches et les voix sur un deux-pistes. Nous enregistrerons les musiques définitives directement en digital dans un studio parisien. En fait, I.A.M. ne répète jamais. Nous avons un local, mais il n’est pas encore installé. Pour l’instant nous faisions les morceaux à la maison, au casque ou à un volume inférieur à 0 dB après neuf heures du soir. Ensuite Akhenaton et Shurik’n partaient chez eux avec une K7, écrivaient leur textes tandis que DJ Kehops cherchait des scratches. Le jour du concert, on répétait. Je pense que le jour où l’on commencera à répéter, on sera plus sérieux.
Shurik’n : Au point de vue spectacles, on est pas encore au point. On a beaucoup de travail à faire. Textes et musiques, ça va. Scéniquement, on manque de répétitions.
Akhenaton : I.A.M., ce n’est pas que du touk-touk-touk-touk, ni du 120 BPM, ni du style européen, ni du Hardcore. On assimile les rythmes lents, on met de la musique orientale, etc.

Le label
Imhotep : on se considère avant tout comme un groupe de la Planète Mars. On se sent autant un groupe Labelle Noire que Virgin. Nous ne sommes pas véritablement chez Virgin, dans la mesure où ce n’est pas de suite, la grosse artillerie, le disque une semaine après. Ce qui m’a décidé personnellement, c’est quand De Burtel [responsable des Editions Virgin, NDA] nous a dit : “Pour moi, le Rap, ce n’est pas un phénomène de mode, ce qui m’intéresse, c’est le long terme, on ne va pas faire un truc de House bidon, avec un couplet de Rap foireux au milieu cet été. On prend notre temps, on fait du Rap français de qualité”. Le Rap existe depuis dix ans et n’est pas plus une musique de mode que ne l’étaient le Jazz, le Blues ou le Rock à leurs débuts. Il continuera à influencer la musique comme le Jazz, le Blues et le Rock le font des dizaines d’années après leur naissance. Aujourd’hui, tout le monde met du Rap et du scratch un peu partout.

Récupération du Rap
Alain/Manager : Ça nous sert un peu de tremplin mais pour tous ces musiciens qui scratchent un peu sur leurs disques de variètes, c’est une façon d’être au goût du jour. Pour eux, ce n’est qu’une mode. Ils arrêteront quand cette mode s’arrêtera. Quant à nous, on a toujours fait ça, on continuera à le faire.
Akhenaton : Même Jack Lang tente de récupérer le mouvement Rap. Il peut difficilement faire autrement, il a déjà essayé avec le Rock, maintenant c’est le Rap. Ça s’appelle “adaptation & domination”. Ils démarrent l’adaptation, quant à la domination, c’est une autre histoire...
Imhotep : En plus, le budget est dérisoire et ridicule comparé à ceux investis dans le social, l’éducation nationale, l’armée ou la répression, en pure perte.

L’Egypte
Akhenaton : c’est une culture qui a été complètement modifiée. Tout d’abord, les Egyptiens étaient noirs. La majorité des gens le savent maintenant mais refusent de le divulguer. Quand on te diffuse Les Dix commandements, tu ne vois que des acteurs blancs... Ça n’a aucun sens. Cléopâtre par Liz Taylor ou Moïse par Charlton Heston, tu te poses des questions... Jamais une civilisation, hormis peut-être en Chine, en Grèce et chez les Incas, n’a atteint une telle splendeur. De plus, c’est la première grande civilisation puisque ses origines remontent à -17000 ans avant Jésus-Christ.

C’est aussi celle qui a instauré l’esclavagisme, non?
Imhotep : Pas réellement. C’est peut-être la première qui a laissé une trace historique gravée de l’esclavagisme mais elle ne l’a pas inventé.
Shurik ’n : Tu ne peux pas prendre une partie de cette civilisation et en rejeter une autre, sinon c’est être un rêveur. Il faut accepter la chose dans son ensemble, sinon notre discours n’aurait plus aucun sens. Trouve-moi une civilisation qui n’a pas utilisé d’esclaves...
Imhotep : Même si l’esclavagisme est plus insidieux aujourd’hui, il existe encore dans notre société. Sous d’autres formes : mentale, culturelle, etc. Dire qu’un jour une société naîtra en excluant toute sorte d’esclavagisme relève de l’utopie.
Akhenaton : l’esclavagisme physique existe encore, comme en République Dominicaine. 40 ans de labeur pour t’acheter une chemise en Haïti. Les mines au Brésil; l’économie africaine totalement soumise à l’Europe et aux U.S.A., continents qui font croire aux Africains qu’ils ont été civilisés par eux alors que le berceau de l’Humanité est placé en Afrique de l’Ouest, là où le langage serbère a pris racine, etc.
Shurik ’n : Personnellement, je suis dans une autre branche. Mon nom n’est pas pharaonique, mais taoïste (religion d’origine chinoise).

Origines culturelles
Akhenaton : Ma mère était un peu révolutionnaire sur les bords, elle lisait des livres d’Angela Davis. A partir de 15 ans, je suis parti aux Etats Unis chaque été où je me suis intéressé à Malcolm X, puis à tous les leaders de la conscience noire : de Marcus Garvey à Huey Newton, en passant par Elijah Muhammad ou Booker T. Washington. Je reproche aux Américains une falsification flagrante de l’histoire et de la religion, ce qu’ils appellent home made religions : les religions qu’ils fabriquent eux-mêmes.
Imhotep : Tu prends le discours des Islamistes américains et tu en parles à un musulman de Marseille, il te dit que ce sont des fadas. Ça n’a rien à voir.
Abdelmalek Sultan : certains se prennent carrément pour des prophètes, c’est-à-dire que Dieu se réincarne en eux. D’un point de vue islamique, c’est de la profanation pure et simple. Il y en a même qui se prennent pour Dieu comme la 5% Nation (des ultras qui voient dans les Noirs la réincarnation d’Allah à travers le soleil) ou Rakim (du groupe Eric B & Rakim) qui se proclame lui-même Rakim Allah.

Vous vous situez où et comment par rapport aux religions?
Imhotep : Nous ne nous situons pas véritablement.
Shurik ’n : Je ne trouvais aucune religion qui me satisfaisait réellement, si ce n’est la doctrine taoïste, mais pas dans son côté mystico-religieux justement, mais philosophique. C’est à dire une absence de Dieu, avec des identités supérieures mais pas anthropomorphes. C’est uniquement spirituel : la place de l’Homme dans l’univers, l’harmonie dans la nature. l’homme y joue le rôle de médiateur entre la Terre et l’Univers.
Akhenaton : Tu as dans l’Islam quelque chose que tu retrouves dans le Taoïsme : c’est le Centre de toute chose, autour duquel tout gravite. Quand tu entres dans une mosquée, tu as toujours des fresques avec un point au centre. Dans un plat marocain, il y a toujours un centre parfait. Dans l’Islam, il n’y a pas de représentation de Dieu puisque c’est une religion de Révélation à l’inverse du Christianisme qui est une religion d’inspiration.

Pensez-vous que les gens qui viennent à vos concerts sont concernés aussi sérieusement que vous par toutes ces visions philosophico-religieuses?
Shurik ’n : Attention, on ne parle pas que de ça : on ne fait pas du bourrage de crânes non plus (rires). Bien qu’on habite sur Mars, nous ne sommes pas totalement illuminés (rires). Je ne suis pas là pour juger les gens qui viennent nous voir. S’il n’y a qu’une personne parmi tout le public qui a compris ce que j’ai dit, qui va être stimulée, éh bien je ne suis pas monté sur scène pour rien. Et s’il n’y en a pas, ça ne m’empêche pas de continuer à faire du Rap.

Engagement(s) politique(s) ?
Akhenaton : Engagés mais pas politiques. On est au contraire antipolitique. Prends par exemple le parlement, ce sont les députés qui font les lois, et pourtant, ils ne les subissent pas. Je ne vois pas pourquoi on devrait subir des choses différentes d’eux; s’ils ont le droit d’obtenir des amnisties et une immunité, on doit bénéficier des mêmes droits. La seule politique que l’on veut faire, c’est une politique anti-lepeniste et, ça, on a pas peur de le dire (1).

Motivations
Abdelmalek Sultan (ému) : C’est de pouvoir aller jouer un jour à New York et sortir de scène la tête haute.
Divin Kephren : De rouler en Cadillac (rires). Non, ce qui me motive, c’est qu’il y ait une grande scène Rap française, du même niveau que les Américains, voire meilleure. C’est mon rêve. Faut que ça pousse de toutes parts, de tous pays, que ce soit positif.
Imhotep : En tant que musicien, le Rap m’apparait comme la forme musicale la plus créative, la plus riche et la plus authentique. J’écoute beaucoup d’autres choses comme du Jazz et du Reggae. Pour moi, le Rap, c’est avant tout le rythme. Et ce n’est pas une musique mais des musiques : ça peut être Jazz, Funk, pourquoi pas classique du moment que ça colle au rythme.
DJ Kheops (endormi) : Agrandir ma collection de disques toute ma vie. J’achète des disques, si je ne le fais pas, je suis malheureux. C’est par les disques que je me suis retrouvé dans le Rap et aujourd’hui je suis au plus profond de la spirale.
Akhenaton : Faire parler de Marseille et redonner à notre ville la place qu’elle mérite. C’est une ville unique et j’aimerais qu’on puisse en parler en bien de temps en temps. C’est une ville oubliée de la France, son nom fut même interdit de prononciation pendant 100 ans...
Shurik ’n : Un, j’aime le Rap. Deux, j’ai été chaudronnier et je suis comme tout le monde, je n’ai plus envie de me lever à 6h du matin, pas besoin de m’éterniser là-dessus. Trois : pour que le Rap parvienne à la place qui lui revient de droit parce que, qui mieux que le Rap, peut parler des problèmes des cités et des jeunes. D’où toutes les controverses qui entourent les rappers, qui disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Le Rap n’a pas non plus l’exclusivité des cités et de la jeunesse...
Shurik ’n : Oui et non. Parce que si tu mets un groupe de Rock au milieu d’un cité à Marseille : ils rigolent! Les rappers sont en général issus des cités, et ils sont mieux à même d’en parler...

Chuck-D de Public Enemy vient de la middle-class de Long Island, qui est loin d’être un ghetto...
Shurik ’n : Le discours de Public Enemy est d’amener les Noirs au niveau des Blancs, ce qui n’est pas le cas dans la société américaine. Ils ont eu l’intelligence de rentrer dans le contexte, ont vu les choses de l’intérieur et ne se sont pas contentés de rester dans leur milieu.

New York
Akhenaton : On part à New York chaque année pendant deux ou trois mois. J’y ai été le premier, en 1984. Au bout du troisième jour, je me suis retrouvé au Latin Quarter (boîte Hip Hop), et j’y ai rencontré, Dr Jekyll & Mister Hyde, 3rd Bass, KRS One, Scott La Rock, Whodini, Just Ice, Red Alert, MC Lyte. Tu imagines ce que ça représente pour un homeboy qui débarque de France, de se retrouver parmi toutes les stars du Hip Hop. Sinon j’ai habité dans les quartiers les plus chauds de Brooklyn, et notamment dans la plus grande cité de Brooklyn que l’on surnommait “le supermarché de la drogue”, c’était invivable, en une semaine il y a eu neuf morts! On se plaint de la France mais comparé aux U.S.A., c’est “gentil”. On est très lié à Red Alert, que l’on considère comme notre “oncle”, on l’accompagne à Kiss FM. A part ça, on a participé au premier maxi des Jungle Brothers : Jimbrowski, on est d’ailleurs remercié sur la pochette. Pourtant, le succès aidant, ils nous ont un peu oubliés depuis mais on leur en veut pas. Nous avons également participé à un maxi des New Choice MC’s. Il y a aussi de nombreux Noirs américains de l’U.S. Navy qui viennent régulièrement à Marseille, cela nous permet de nous tenir au courant, notamment au niveau Dance (1).

N.T.M./I.A.M.
Shurik ’n : on vit notre vie, eux aussi. Ils ont pris un morceau (The Real B-Side) de notre K7 pour Le Monde De Demain. C’est bien, tant mieux pour nous, ça veut dire que ce n’est pas mauvais ce qu’on avait fait. (Alain, le manager, m’apprendra par la suite que la base musicale de ce titre fut déjà utilisée par le passé. DJ Kheops & Akhenaton l’avaient enregistré à N.Y : les voix furent retirées et remplacées par celle d’un Rapper new yorkais - Tony D - pour une face B. The Real B-Side est bien celle d’I.A.M...).

(1) : Akhenaton in Get Busy #1, Eté 90, France.

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Forum posts

  • Les Editions La Brèche Clandestine Orléans présentent : Rap et révolution / Défi de la jeunesse noire américaine Brochure au format PDF 1,1 Mo en bas de cette page !

    Pour la petite histoire, je suis un disciple de Georges Lapassade ! Je prépare un travail sur les ateliers de poésie urbaine en France.

    Salutations les plus amicales.

    *** Karim ***

    View online : LCR Orléans / sommaire... photo Public Enemy pour tout l’été !

    • Bonjour, Je souhaiterai juste entrer en contact avec Karim voir l’auteur de ce livre.G kiffer le petit article,la petite histoire comme il le dit si bien ki reste pour moi la culture hip hop une grosse histoire ss fin.Kan a moi je travail ds une asso ki a pour but de promouvoir les Kultures urbaines. Nous fezons de la promotion d’artiste,street marketing,évènementiel et je mokupe paralèlement d’1 artiste rap Fredy K menbre actif du groupe ATK je vous laisse mes coordonées en l’attente de votre réponse.Tisso 06/64/50/62/67 Mon mail urbankulture@hotmail.com trés bonne continuation . PS:Je souhaiterais de tou keur propozer kelkes idées et pkoi pa partager ou discuter d’1 projet ki me trote ds la tête depuis un bout de temps voir si la personne serait interesser pour son proch1 livre merci. Mes sincères salutations.

    • Salut Tisso j’ai lu ton message pour le livre j’ai vu qe tu t’occupe de freddy k je conai par rapport à l’album d’atk. Je chante en français et en américain un peu à la jaheim dc si ça interresse ton artiste je te laisse mon mail: street.poet@caramail.com

      Elijah

  • Bonjour Davdfuf

    Mon prénom c’est Mel, je suis étudiante en histoire contemporaine à la Sorbonne. Et pour ma maîtrise j’ai choisi d’étudier “le mouvement Zoulous dans les représentations et la société de la région parisienne”. Même si mon mémoire portera plus sur les déviances “à la française” ( et sur leur médiatisation tendancieuse), la Zulu Nation c’est forcément une histoire de hiphop. Or tes connaissances en la matière n’ont plus à être pouvées vu le succès de ton livre, donc si jamais tu avais quelques instants à m’accorder, j’aimerais que tu me parles des années 90.

    Bonne route à toi. elverra@hotmail.com

    • Bonjour, je suis Queen Candy, une des fondatrices de la Nation Zulu Française te si tu veux, tu peux me contacter afin de ne pas écrire n’importe quoi sur les Zulus. Peace

    • Salut, cec est un message personnel à Queen Candy avec qui j’essaye de rentrer en contact depuis quelques temps deja. On se connait depuis l’origine de Spray Can Mag, époque ou nous correspondions ensemble pour le mag, mais depuis j’ai perdu toute trace de notre Queen. Les années ont passés et j’ai meme essayé d’écrire à SCM (cité Picasso) mais la lettre m’est evidemment revenu. Voila si aujourd’hui on peut rentrer en contact à nouveau ça me ferait plaisir. Merci de transmettre ou de me donner ses coordonnées. Mon nom d’époque était KEN et j’habitais à Montrabe (pour me resituer). olivier.armengaud@laposte.net

    • bonjour, on m’apelle vii, je cherche à entrer en contact avec des ’vrais’ zulus pour le projet de création d’un site web qui devrait servir de tremplin aux gens qui ont, comme moi-meme, le désir et la foi de faire revivre la lumière et la réelle lutte, qui se souviennent que le hip hop c’est pas uniquement la benz et trois meufs en string....merci de me contacter au princez@wanadoo.fr PEACE-VII

    • Chere Queen Candy!!

      Travaillant a NY j ai pu voir a quel point la culture hip hop est puissante comme l impacte de la zulu nation contre le “bling-bling” J ai pas mal de questions a te poser sur la zulu nation france ? Comment pourrais-je te contacter ? Vive the true hip hop peace Jay E

    • Queen Candy!!!!

      J ai pleins de questions au sujet de la zulu nation france. Comment puis je te contacter ? Vive the true hip hop! peace Jay E

    • message pour Queen Candy bonjour j’ai fait qques photos a un concours de graf que tu avais organisé a la courneuve j’aimerais avoir la date : 88 / 89 ?

      si y’a moyen

      merci

      pascal boissiere

      pascal.boissiee@yahoo.fr

    • Bonjour Pascal, c’est Candy. Faut l’faire : ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai découvert ton message sur le site de Daveduf ! S kil n’y aurait pas une erreur d’orthographe à ton adresse e.mail ? boissiee ou boissiere ? Manque pas le R ? Quoiqu’il en soit, tu peux m’écrire sur : queencandy@neuf.fr

      À bientôt !

    • Ce message s’adresse à miss Queen CANDY (fondatrice de TZL, Spray can mag... Reine ZULU de Paris !

      je graf depuis 87 et taff sur le projet d’un livre sur le graffiti mais aussi sur une émission de télé sur le net sur la culture HIP HOP (classiqhall) prévu en juin 2008

      je cherche à rentré en contact avec CANDY, mais le mail que j’ai trouvé ne marche pas...

      jetant une bouteille à la mer...

      Merci de me contacter si nouvelle :

      artcoreshow@gmail.com

      Cordialement COMER

    • Salut, C’était en 89 et le thème du concours portait sur la liberté. Y’avait même un graff dédié à mandela qui devait sortir de taule.

    • par hasard je tombe sur cette page en cherchant le nom des sapes trés colorés, style ,le groupe TLC et j’ai lue vos com et suis tombés sur ce message de Queen Candy....et quand j’ai vue le sujet du concours de graff de 89,ça m’a rappelé un souvenir de ouf....j’avais connaissance d’un graff“LIBERTE” de la zulunation....en 89 qui était passé dans une revue de presse nationale et j’avais refait le meme graff dans ma ville.....alors je repense a Candy a Zulu Letter...etc ...a ce jour mon surnom est “lecompasman” et sur you tube vous trouverez des vidéos “lecompasman” ou “le traceur de cercle”ou “cercle sur le sol”si ça vous dit,ayant pratiqué plusieurs discipline de la culture hiphop depuis le millieu des 80 ....respect a Candy et l’époque ou le mov“était”culture hiphop“.....meme si tout n’était pas clean......comme james dean.....on avait”la fureur de vivre" un truc vrai de rue,inventif,créatif.....dommage pour ce que c’est devenue....je m’y recconnais plus depuis plus de 15ans...

  • Salut à tous !

    Je tenais à vous dire que j’ai adoré votre livre (A quand une réédition ?). Nous avons décidément de bons auteurs sur le hip-hop et le rap en France (Georges Lapassade et Philippe Rousselot pour leur magnifique essai « Le rap ou la fureur de dire », SBG et Desse pour leur « Freestyle », Olivier Cachin…) J’officie moi-même sur un site internet consacré au hip-hop avec un pote, webmaster : www.scarla-webzine.com . Mon pseudo, c’est Zili Spike. On se démène comme on peut, entre cours, soirées et repas de familles (sic) pour régulièrement mettre à jour notre p’tit bijou. Donc voilà, je venais ici pour faire un peu de pub et élargir notre cher (et rare) public, qui, je l’espère, appréciera notre boulot. Je serais également heureux d’avoir l’avis du maître sur mes articles. J’ai fait des news et des dossiers en rapport avec l’actualité hip-hop à mes débuts, plus ou moins pompé sur des papiers de Groove ou Radikal, mais on a maintenant trouvé notre véritable identité, et on se concentre plus sur des sujets qui n’ont pas encore été mis en exergue (les relations entre rap et rock, rubrique « articles & dossiers »), des idées qu’on pense originales ou des artistes peu médiatisés, qu’ils soient américains ou français (Dead Prez).

    Je lance pour finir un appel à des rédacteurs, traducteurs, chroniqueurs, et pourquoi pas dessinateurs, caricaturistes qui, comme nous, ont envie de bosser sérieusement (et sans rendement bien sûr, mais aussi sans salaire…) pour le simple plaisir, ou parce qu’ils rêvent de voir un jour leur nom en bas d’un article de la presse spé hip-hop. Avis aux intéressé(e)s ! Contactez-nous à l’adresse suivante : support@scarla-webzine.com.

  • Re-Salut !

    C’est encore Zili Spike. Je viens annoncer à mon cher (et un peu moins rare)public que le site change d’hébergeur (mais ça, vous vous en foutez) et de nom : De scarla-webzine.com, on passe à www.scarla.net @ bientôt les homies !

  • Bonjour je m’appelle nath je fais des études pour être musicien intervenant en milieux scolaire et je fais un mémoire sur le beat box je récupère toute les info possible sur ce sujet:expérience personel,méthode pédagogique avec les enfants les ados,expérience farfelue,fusion avec différent style...Merci d’avance. nath_bianconi@hotmail.com

  • Ce livre est disponible au rayon “musique” de la médiathéque d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

    View online : http://perso.wanadoo.fr/lepierretor...

  • peace akhi

    Je rebondis juste sur les saluts à l’encontre de Queen Candy (ça me rapelle désirée aussi) et autres amis de la zulu nation, aux anciens de ticaret, Lionel-D, D-Nasty et consors et juste pour demander une faveur, je recherche désespéremment la video du clip “ndodemnyama” chanté par le crew “hip-hop artists against apartheid” juste avant la libératoin de Mandela de 1990, dans lequel deux rappeurs français venaient se joindres aux grands noms de l’époque, j’ai retrouvé la musique originale mais sans les deux couplets français :(

    Si quelqu’un a un quelconque moyen de me retrouver ça, je lui serait grandement reconnaissant.

    merci à toutes et tous

  • Salut tout le monde! Je suis étudiant en anthropologie et je dois rédiger pour septembre un mémoire sur le mouvement hip hop sénégalais. Si quelqu’un possède des infos sur ce sujet, peut-il me les envoyer? Merci à tous.

    Mon mail: julienlandreau@hotmail.com

  • bonjour ! je suis un éducateur spécialisé, j’ai des ateliers de danse hip hop j’intervien dans le milieu scolaire (milieu instutionnel). En décembre je dois faire une conférence sur le mouvement hip hop dans un lycéé j’aurais besoin de plus de renseignement sur la ZULU Nation on peut me contacter sur Paul.filippi@neuf.fr et Merci

  • Bonjour a tous! Moi, c’est Younes du 90, je suis tombé presque par hasard sur le site...bref, moi je suis étudiant en physique chimie, je sais que ça n’a rien a voir avec le rap mais j’ai vu des aritcle qui m’interesse tout de même non par leur structure moléculaire mais par l’intérêt que je peut leur porté: pourquoi? très bonne question tout simplement parsque je suis chanteur de rap à côté! et oui!!! donc si quelqu’un peut ou veut me donner un coup de pouce tout simplement en écoutant mes morceau dans un premier temps pour ensuit envisager la suite....merci nessyou21@yahoo.fr 0609987323

  • Bonjour, je suis un élève de première L et réalise mon TPE sur le thème : Le rap, un moyen d’expression. Merci pour les infos de votre livre. Si le travail fini vous interresse, je pourrai vous le passer. Si vous le voulez, laissez un commentaire ici et je vous expliquerai comment vous l’envoyer. Merci encore pour les infos ! Valentin

    • bonjour a tous, je m’interresse depuis quelque temps ou rap et a un peu tous ce qui tourne autour, j’aimerai bien avoir le maximum de document parlant du rap, donc si vous avez quelque truc (pdf, site internet,...ou autre) merci de me le dire, voila mon adresse mail: ultradelasud1992@hotmail.fr

      merci d’avance ;)

  • salut, pour vous dire que la culture hip-hop a évolué, quelle se réduit de plus en plus à un bizness qu’elle perd son essence et ses valeurs, bref le rap nique tout avec une bande de branleurs qui ne visent que la guez la villa et les bitchs<...FUCK IT! les résistants ne passent pas dans les médias mais heureusement ils sont là (surtout en provinve), une culture plus qu’un faux moyen de vivre, les vrais ne mesurent que leur art (le reste on verra...) Donc nique tout le “pseudo mouvement” caillera qui vise les dollars en jouant les “victimes”, va au bled mec, et tu verras s’il tient ton putain de fond commerce à la calimero, boy bas toi et ne te plains pas de ce que tu fera aux autres si ça marche pour toi un jour....T’aura une marque de sape, tu feras travailler des minos du tiers monde en disant “j’ai pas l’choix!” FUCK IT... Le hip-hop vrai devient rare et peut-être que c’est pas plus mal (dieu reconnaitra les siens...) bon bah boujou les gars (positif-impakt@hotmail.fr) et big up à la Nuance Subtile (hip-hop 2 Hot-Normandie)...

  • Pour des raisons pratiques, je me suis permis de convertir les pages en fichier global PDF (sans signets). Si autorisation davduf.net, il est dispo en téléchargement sur demande ==> fandilule@tiscali.fr

    • hey hey...

      Bonne initiative! Peux tu m’envoyer une copie pdf que je vois ce que ca donne? Merci!

      D.

    • Hé bien, voilà, le fichier est pret. Yo Revolution Ra en PDF

      Un garnd merci à Fandidulé pour tout le mal qu’il s’est donné!

    • Oh le lien pour le fichier pdf ne marche plus !!!

      J’ai pas eu le temps de le conserver dans mon ordi... est-ce que quelqu’un pourrait me l’envoyer par mail please ???

      merci à tous...

      et souvenez-vous : Peace, Unity,....etc

      Bises,

      Marion

      mail : mayleen71@yahoo.fr

  • la médiocrité des mélodies pop africaines de johnny clegg ?? passe ton bac d’abord, cultives toi, ensuite tu parleras sur la médiocrité, pauvre (h)urluberlu ! Ensuite tu feras du sport et t’essaieras de lever ta jambe au dessus de ton bras de fauteuil.

  • bonsoir je souhaite connaitre le titre de l album de la rappeuse DA BOSS année 1992/1993 merci

  • bonjour je voudrai savoir a partir de quel age vous prenez les perssones qui font de la musique car moi je tien un groupe de rap et j’aimerai me faire entendre alors reponder moi sil-vous play. aurevoir et repondez nous vite merci..

  • OK Franck. J’ai pourtant bien supprimé ton nom depuis un bail. Je ne vois pas où il apparaitrait...

    Pour information, il s’agit d’un livre qui date de... 1991.

  • Bonjour David. Je suis curieux de votre lecture de cet article sur l’électro hip hop.

  • Bonsoir,

    J’avais rencontré au siècle dernier Candy gràce à mon ami musicien Fred Montabord alias Docteur Fred. Avec un ami Olivier Brial (rip) nous avions produit Africa Bambata en concert au Place et à SOS Racisme avec un big band dont Sydney à la basse , Dcteur Fred et Edddy Emilien aux claviers, Yves Njok guitare, Brice Wouassy battereie... Ma question que devient Candy? Texaco et Mariam me connaissent du temps où je manageais pour Africa Fête en France le goupe de hip hop ragga sénégalais Positive Black Soul de 93 à2000 (PBS que nous avions aidé à la signature en maison de disque: Mango/Island UK et chez Polygram musique pour les éditions ) Merci d’avance pour votre réponse

    Salam-Shalom

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