Graffiti !
L’Art du Vandalisme.
« Donnez-leur un mur, ils ne feront pas de chefs-d’œuvres, ils créeront un style » (André Malraux, 1937).
Le graffiti est un moyen d’expression vieux comme le monde, on en a même relevé des traces sur des murs découverts lors de fouilles sur des sites d’habitation étrusques. Il a toujours été le médium privilégié des personnes à qui on ne donnait pas la parole, des exclus et des idéalistes. Les tags et les fresques réalisés sur vos murs, dans les wagons de la R.A.T.P. ou de la S.N.C.F., le long des lignes de chemin de fer en sont cependant les manifestations les plus flagrantes et sauvages.
Il faut savoir que tout cela n’est pas apparu soudainement mais que c’est le fruit d’années et d’années d’évolution et de recherches, le tag qui « souille » le strapontin sur lequel vous êtes assis a certainement été copié des centaines et des centaines de fois sur des feuilles de papier par son auteur avant d’avoir son lettrage actuel, et même si tout cela vous paraît être du charabia, il existe des dizaines de styles différents évoluant au gré du temps et des modes, et un tagger « patenté » sera capable de poser sa signature avec quinze ou vingt lettrages différents.
Il faut également que vous sachiez que ces fresques multicolores qui égayent les murs de votre ligne de R.E.R. nécessitent des heures et des heures de préparation et parfois plusieurs journées pour leur réalisation. Enfin, apprenez que, et bien que cette forme d’expression soit venue des Etats Unis, les Français qui la pratiquent ont su la développer et lui donner un style caractéristique et reconnu au sein de l’internationale des aerosols artists* [les * renvoient au glossaire].
Au commencement était le tag ; il est apparu aux U.S.A. durant les early-70’s. Pris comme un jeu plus qu’autre chose, les gamins de chaque quartier, ou plutôt de chaque rue, s’amusaient à marquer leur surnom et le numéro de leur rue partout où ils passaient. Les meilleurs à ce petit jeu-là étaient les livreurs de journaux et les coursiers qui, de par leur fonction, sillonaient la ville de long en large. Le premier a se faire remarquer fut Taki de la 183è rue, son TAG TAKI 183 était présent dans tous les coins de New York, de Manhattan au Bronx en passant par Brooklyn. Sa célébrité vient également du fait que plusieurs articles, à l’époque, furent consacrés à ce phénomène qui étonnait toutes les bonnes âmes de New York.
Petit à petit, le jeu vire à la compétition : c’est à celui qui ira tagger dans les endroits les plus incongrus, dangereux ou hors d’atteinte. Le must étant de cartonner* son quartier et de placer des tags sur un car de police (par exemple). C’est à partir de ce moment que l’opinion publique, qui au départ s’amusait du phénomène, se sentit agressée par la profusion de Tags fleurissant plus nombreux de jour en jour. Alors s’ouvrit la chasse aux graffiteurs ; chasse qui est loin d’être fermée encore de nos jours. Cet événement obligea nos taggers* à prendre plus de précautions et les amena à chercher de nouveaux terrains à exploiter. C’est ainsi que le métro, peu souillé à l’époque et qui a l’avantage de circuler dans toute la ville, permet de véhiculer la marque de reconnaissance et de la faire « admirer » par plus de monde, devint le support de prédilection des bombes et autres marqueurs.
Un deuxième fait marquant fut l’apparition de matériel plus perfectionné et meilleur marché, tant au niveau des bombes aérosols qu’à celui des marqueurs ; ce nouveau matériel permit l’affinement des styles et l’émergence d’un nouveau genre : la brûlure*. C’est au départ un agrandissement du tag par la substitution d’un lettrage calligraphié ou de lettres pleines, parfois rempli avec d’autres couleurs. L’ampleur prise par le phénomène amena ensuite des gens de tous les horizons (sociaux et raciaux) à pratiquer ce qui était plutôt réservé aux jeunes défavorisés des ghettos urbains. On vit même apparaître des Crews* formés de jeunes Blancs issus de l’upper-class. Cette appartenance à un Crew est cruciale. Tout d’abord les équipes se formaient entre Homeboys* ; au fil du temps les critères changèrent et pour entrer dans une équipe il fallait parfois passer des épreuves et, plus généralement, une sorte de période d’essai permettant aux autres membres du groupe d’évaluer les capacités du nouvel arrivant avant de lui permettre de faire partie intégrante du groupe.
Ces Rookies* étaient chargés d’approvisionner en bombes leurs aînés, et ceci « by any means necessary », et de la surveillance lors des « opérations sur le terrain ». En échange, le parrain de chaque débutant l’aidait à affiner son style, en lui faisant des lettrages lui servant de modèle, et en l’emmenant lors des expéditions dans les Yards*. La connaissance parfaite des lignes de métro étant très importante, il faut aussi connaître tous les accès permettant de pénétrer dans les hangars, tous les types de wagons, le trajet de chaque ligne... On trouvait même des groupes qui possédaient plus de clefs de hangars et de wagons que les fonctionnaires du Metropolitan Transportation Authority.
Ce petit jeu est devenu en quelques années un style de vie ; les writers*, comme ils se nomment eux-mêmes, ont leur look, leur vocabulaire, leurs lieux de rendez-vous, leur musique (le Rap), leurs héros, leurs ennemis, et plus tard leurs films-culte.
La compétition entre groupes faisait partie intégrante du jeu (et quelquefois compétition entre deux membres d’un même team*). Tout ça pour être connu, et pouvoir porter un jour le titre de KING OF THE LINE*. Aussi intense que soit cette compétition, il y a portant des règles immuables et inflexibles, la première et la PLUS importante étant de ne jamais repasser par-dessus le graf d’un concurrent ; geste qui peut entraîner des représailles telles le Toy* sur le Graf de l’offenseur, Throw-Up* sur ses plus belles pièces, voire le pain dans la gueule.
Pourtant, parfois, certains writers le font sciemment pour insulter ou pour défier. Le défi est également une chose très importante, qui permet de régler des différents comme l’accusation de pompage, ou bien encore pour départager deux writers se disputant le titre de KING .
Les brûlures s’affirmaient de plus en plus comme la nouvelle donne du graffiti ; elles étaient de plus en plus belles et de plus en plus sophistiquées. Avec l’essaimage de tags dans l’ensemble des U.S.A., toutes les grandes villes étaient maintenant touchées, de la Côte Ouest à la Côte Est, développant parallèlement des styles bien particuliers. La compétition entre groupes fournissant l’émulation nécessaire à un développement rapide (tant quantativement que qualitativement) des fresques, des writers sortaient déjà du lot et impressionnaient par leur travail : Seen, Lee, Krash, Futura 2000 étaient de ceux-là. Certains groupes ayant acquis une notoriété dépassant très largement les limites de leur quartier d’origine étaient alors reconnus par les autres aerosols artists dans tous les Etats comme des héros de la cause.
Pourtant cette gloire était souvent éphémère, le style évoluant trop vite, le nombre de writers toujours croissant alors que les places libres sur les wagons se faisaient rares, il fallait s’investir complètement pour rester au top-niveau, passer sa journée à préparer les prochaines œuvres, s’occuper de l’approvisionnement des bombes, et toutes les nuits descendre sur les rails pour peindre. Le turn-over des célébrités du graffiti était donc impressionnant, allant au rythme des nouvelles créations toujours plus nombreuses et plus belles.
Certains graffiteurs prenaient des risques insensé, comme Seen qui a inscrit son nom en Block Letter de plusieurs mètres de haut sur les lettres qui décorent la colline surplombant Hollywood. On voyait déjà des trains dont les wagons étaient entièrement peints, les writers s’inspirant de comics et de dessins animés pour créer des Characters* qui agrémentaient désormais les fresques (Vaughn Bodé était le dessinateur le plus copié), ces characters, lorsqu’ils ne représentaient pas des personnages de comics, étaient généralement l’illustration picturale de la mode B-Boy omniprésente dans le look des writers.
De nouvelles techniques de bombage voyaient le jour, permettant d’affiner de plus en plus les détails, les possibilités et le réalisme des oeuvres. L’organisation de concours (plus ou moins officiels) permettaient de voir un déchainement de couleurs et de lettrages toujours plus compliqués. Différents styles étaient apparus depuis le Bubble-style du début : Block Letters*, Top to Bottom*, Wild Style*, Semi Wild Style* et bien d’autres faisaient dorénavant partie du paysage.
Il était de plus en plus ardu d’accéder aux trains et de nouvelles techniques de nettoyage (plus rapides) étaient aussi apparues. Les oeuvres restaient de moins en moins longtemps sur les trains, et l’obligation de trouver de nouvelles surfaces graffittables se faisait une nouvelle fois sentir. Les murs d’enceintes et surtout les frontons de pelote basque devinrent les proies favorites de la peinture aérosol. Cet état de fait introduit de nouvelles donnes ; en effet, les fresques sur les trains étaient réalisées dans l’intention de frapper l’œil du passager qui, vu la vitesse du train, avait rarement le temps de s’attarder sur les détails, alors que sur un mur on peut examiner une fresque tout à loisir. Après avoir travaillé surtout les lettrages et le mariage des couleurs, l’obligation était désormais de soigner les détails : outline*, ombrages, dégradés se devaient d’être nets et précis.
Le graffiti, malgré sa très forte popularité au sein de la population, n’était toujours pas exposé dans les galeries qui composent le circuit traditionnel de la diffusion de l’art. On vit alors apparaître des Graffiti Hall of Fame, sorte de galeries en plein air où les meilleurs artistes de la ville (voire du monde entier) venaient « exposer » leurs œuvres dans ce circuit parallèle. De plus de nouvelles sources d’inspiration apparurent -auparavant les lettrages étaient surtout là pour inscrire le nom du graffiteur ou de son groupe- : on voyait de plus en plus de fresques revendicatives, contre la drogue, l’apartheid, ou pour la liberté d’expression. Les characters devenaient réalistes au point d’être presque « vivants ».
En fait c’est avec l’explosion du Rap que les aerosols eurent, pour la plupart, l’opportunité de montrer leur valeur aux yeux du monde. Nombreux furent les aerosols artists qui déssinèrent des pochettes de disques, participèrent à des films (Style Wars, Beat Street) sur le mouvement Hip Hop. D’autres, comme Futura 2000, furent invités par des groupes à réaliser des fresques pour des décors, parfois même à les réaliser en direct pendant le concert (cf. les Clash et Futura 2000).
C’est également à cette période que le tag fit son apparition en France. Tout d’abord très confidentiel, le tag fit rapidement de nombreux adeptes, suivant l’exemple des Solo, Squat, Sheek, Boxer et autres Bando (pour ne citer qu’eux) qui laissaient leurs marques sur tous les murs et wagons passant à leur portée. Il était alors facile d’expliquer aux policiers qui vous trouvaient en possession du matériel du parfait graffiteur (torche*, bombes) que tout ça ne servait, au choix, qu’à rayer ou à inscrire des slogans politiques, ce qui suffisait généralement pour qu’ils vous fichent la paix.
Les premiers groupes de graffiti artists apparurent ; les plus connus étant les BBC (Bad Boys Crew), COP (Control Of Paris), CTK (Crime Time Kingz), TCA (The Chrome Angelz, regroupant des Anglais et des Français), 156 (branche française des 156 de New York fondée par JON 1, jeune graffiteur new yorkais venu habiter à Paris), BAC (Buggs Artists Crew), OBF (Orly Breakadelic Fresh). Tous ces groupes commencaient par réaliser des fresques dans leur banlieue, puis quand ils étaient prêts venaient peindre dans les trois grands lieux du graffiti à Paris : les pallissades du chantier du Louvre, le terrain vague de La Chapelle et un chantier situé à Alesia (ces lieux ont disparu). La France qui avait pris beaucoup de retard sur les U.S.A eut vite fait de les rattraper, peut être pas quantitativement mais sûrement qualitativement, tout en créant un style propre et reconnaissable. Le fait qu’il y eut très peu de fresques sur les wagons (à cause du petit nombre d’artistes et de l’efficacité des services de nettoyage, chaque wagon peint étant immédiatement retiré de la circulation et nettoyé dès que possible) y est certainement pour quelque chose. Car la qualité des fresques se devait, dès le départ, d’être proche de la perfection ; ce côté perfectionniste des fresques fut rapidement mis en évidence.
Mais tout cela restait encore très underground. C’est la prolifération des Tags vers 86-87 qui ouvrit les yeux de la majorité de la population. La presse eut vite fait de s’emparer du phénomène, mettant dans le même sac graffiti artists et taggers sauvages. La chasse fut rapidement ouverte et les amendes se mirent à pleuvoir.
Comme la répression s’accentuait, un schisme se créa entre les deux groupes : les premiers ne voulant plus être confondus avec les seconds. Heureusement les autorités ont compris (même si elles y ont mis le temps) l’intérêt qu’elles pouvaient tirer du graffiti. Darco en est un exemple frappant ; membre des FBI (Fabulous Bomb Inhability, groupe composé de Français et d’Allemands) condamné, à la suite de plaintes multiples de la S.N.C.F. et de diverses associations de copropriétaires, à plusieurs millions de centimes d’amendes, il s’est vu pourtant confier par la même S.N.C.F. la décoration d’une gare de la banlieue nord parisienne.
Ainsi, les opportunités sont de plus en plus nombreuses pour les graffiti artists français de réaliser des fresques pour divers organismes (M.J.C., S.M.J.) ou des devantures de magasins. Mais ne soyons pas dupes, c’est le plus souvent un moyen pour eux de se payer une décoration très attractive (par l’engouement des jeunes pour cette forme d’art) à de très bas prix (très souvent, le salaire est ridicule, voire nul : dans le cas où seules les bombes sont fournies et le travail, la plupart du temps, bénévole). Et les endroits où les fresques sont autorisées ou tolérées restent assez nombreux. De même les brûlures sont beaucoup mieux perçues par l’opinion publique.
Certains artistes français arrivent cependant à vivre du graffiti : Mode 2 (anglais vivant à Paris, CTK, TCA, NTM) et les BBC sont de ceux-là. Pourtant, les murs du RER restent pour la majorité les seuls supports pour « exposer » leurs oeuvres.
Il faut également remarquer les différences de styles flagrantes entre la banlieue sud et la banlieue nord. Pour le Sud, les graffiteurs réalisent plutôt des fresques très colorées dans la lignée des OBF. Les STK (Soul Terrific Kids), SSK (South Side Kingz), TVA (The Vaginal Art) comptent parmi les plus représentatifs. Pour le Nord, les murs étant plus difficiles d’accès, on trouve plus de graphs chrome ou dorés, bien que lorsque la possibilité est offerte on découvre de très belles fresques sur les lignes R.E.R. desservant cette banlieue : celles des NTM (Nique Ta Mère, collectif regroupant rappers, taggers, danseurs et graffiti artists).
Les groupes de Paris sont aussi nombreux, mais leur problème est essentiellement le manque de surfaces « graffitables », ceci expliquant le nombre très peu élévé de fresques dans Paris intra-muros.
Nombreux sont les candidats artistes, mais rares sont ceux, tant aux U.S.A. qu’en France, qui recoivent le salaire de la bombe. On peut quand même citer quelques exemples de réussite au sein du graffiti : Futura 2000, Krash, Lee (et bien d’autres) exposent maintenant dans les galeries new-yorkaises ; en France, les BBBC ont exposé leurs toiles à la galerie Point du Jour en septembre 90. Mais pour beaucoup le graffiti reste avant tout un passe-temps et c’est sa FORCE. Il reste accessible à tous, il n’y a pas de limites imposées par des règles comme dans la peinture traditionnelle, ce qui laisse une liberté totale au niveau de la réalisation. C’est certainement un des facteurs expliquant la créativité sans cesse renouvelée du graffiti ; créativité qui en fait un des phénomènes artistiques les plus étudiés de la seconde moitié du XXè siècle.
C’est aussi un des rares phénomènes artistiques à être sortis de la rue, et à avoir été créés et développés par des gens qui n’ont jamais reçu d’éducation artistique et qui n’ont jamais essayé de tirer quelques mérites de leurs trouvailles ou de leurs inventions techniques ou graphiques. Et c’est ça qui dérange les milieux artistiques (tout comme le Rap met mal à l’aise le milieu musical traditionnel). Eux qui ont l’habitude de faire la pluie et le beau temps sont dépassés par l’ampleur du graffiti qui les court-circuite en passant par un circuit parallèle tout aussi efficace et certainement moins élitiste ; de la même façon ils ne comprennent pas que ces jeunes n’acceptent pas immédiatement leurs rares propositions, échaudés qu’ils ont été par les nombreuses tentatives de récupération et de détournement par la presse, la télévision, et plus généralement par la vigueur mise en oeuvre pour essayer de détruire le mouvement, en ne montrant aux masses que les actions négatives et en laissant toujours régner un flou artistique sur les actions positives et les projets multiples réalisés en son sein.
Pour conclure, on peut déclarer que le graffiti, moyen d’expression artistique parallèle (même s’il n’a pas toujours la reconnaissance qu’il mérite), n’en reste pas moins un phénomène qui ne laisse personne insensible par cette façon de tour à tour choquer (les tags), plaire (les fresques), et intriguer (anonymat des artistes). Et, encore une fois, tous ces éléments, à la fois contradictoires et complémentaires, sont la force du graffiti ; ils permettent une créativité sans cesse en mouvement et des innovations toujours plus nombreuses et rapides qui sont la marque du graffiti.
La jeunesse de ces self-made-artists et le turn-over vertigineux qui est propre au monde du graffiti, en font un phénomène trop difficile à comprendre pour le monde des adultes ou de ceux qui n’ont pas été initié. Et même si c’est une source de problèmes, tant mieux, son authenticité reste garantie.
« COOL-T »
Ce thème est dédié à ceux qui m’ont donné l’envie un jour de prendre une bombe ou un marqueur pour aller égayer vos murs :
Mode 2, Bando, Boxer, les OBF, Lee, Seen, Hex, les BBC, Futura 2000 et toute la Old-School de l’aerosol-Art en France comme aux USA, avec une pensée particulière pour Zone.
A mes frères et soeurs de la Longue Posse :
D.DI.K.C, Koe, Beez, Chaz, Demon-B, Sonic, Salou, Oushane, Edley, Nadine, Kas, Joke, Greg, San-D, Time 2, Ninja, Seker, Dazzle-K, kobs, Malcolm, Rachid, Jef, Karine, Kabanga, Kamer, DJ Racket, Sly, DJ Stofkry, Slim, Djamel, les F.S, Fabe et tous les autres...
à : Shaft, Big P, Rachel, Banane, Moukrit, Martial, Globo, Bear, Miste, Tase, Phixo, les STK, Sean, Sear, les IZB, Reso, les TFB, Deart, Shee 1, Hervé, les GBH, CC Rider, Guy, J.C Doodoo, les KOP, Shade, Richard, Serge et aux keufs qui n’ont jamais réusi à m’attraper...
Messages
21 juillet 2003, 12:00, par Mohamed Ben Abd-El Krim (pseudonyme de militant)
Les Editions La Brèche Clandestine Orléans présentent : Rap et révolution / Défi de la jeunesse noire américaine Brochure au format PDF 1,1 Mo en bas de cette page !
Pour la petite histoire, je suis un disciple de Georges Lapassade ! Je prépare un travail sur les ateliers de poésie urbaine en France.
Salutations les plus amicales.
*** Karim ***
Voir en ligne : LCR Orléans / sommaire... photo Public Enemy pour tout l’été !
18 janvier 2004, 10:09, par Tisso
Bonjour, Je souhaiterai juste entrer en contact avec Karim voir l’auteur de ce livre.G kiffer le petit article,la petite histoire comme il le dit si bien ki reste pour moi la culture hip hop une grosse histoire ss fin.Kan a moi je travail ds une asso ki a pour but de promouvoir les Kultures urbaines. Nous fezons de la promotion d’artiste,street marketing,évènementiel et je mokupe paralèlement d’1 artiste rap Fredy K menbre actif du groupe ATK je vous laisse mes coordonées en l’attente de votre réponse.Tisso 06/64/50/62/67 Mon mail urbankulture@hotmail.com trés bonne continuation . PS:Je souhaiterais de tou keur propozer kelkes idées et pkoi pa partager ou discuter d’1 projet ki me trote ds la tête depuis un bout de temps voir si la personne serait interesser pour son proch1 livre merci. Mes sincères salutations.
29 avril 2004, 18:06, par Elijah
Salut Tisso j’ai lu ton message pour le livre j’ai vu qe tu t’occupe de freddy k je conai par rapport à l’album d’atk. Je chante en français et en américain un peu à la jaheim dc si ça interresse ton artiste je te laisse mon mail : street.poet@caramail.com
Elijah
4 octobre 2004, 17:19
Bonjour Davdfuf
Mon prénom c’est Mel, je suis étudiante en histoire contemporaine à la Sorbonne. Et pour ma maîtrise j’ai choisi d’étudier « le mouvement Zoulous dans les représentations et la société de la région parisienne ». Même si mon mémoire portera plus sur les déviances « à la française » ( et sur leur médiatisation tendancieuse), la Zulu Nation c’est forcément une histoire de hiphop. Or tes connaissances en la matière n’ont plus à être pouvées vu le succès de ton livre, donc si jamais tu avais quelques instants à m’accorder, j’aimerais que tu me parles des années 90.
Bonne route à toi. elverra@hotmail.com
7 novembre 2004, 14:03
Bonjour, je suis Queen Candy, une des fondatrices de la Nation Zulu Française te si tu veux, tu peux me contacter afin de ne pas écrire n’importe quoi sur les Zulus. Peace
5 février 2005, 10:08, par ENAK
Salut, cec est un message personnel à Queen Candy avec qui j’essaye de rentrer en contact depuis quelques temps deja. On se connait depuis l’origine de Spray Can Mag, époque ou nous correspondions ensemble pour le mag, mais depuis j’ai perdu toute trace de notre Queen. Les années ont passés et j’ai meme essayé d’écrire à SCM (cité Picasso) mais la lettre m’est evidemment revenu. Voila si aujourd’hui on peut rentrer en contact à nouveau ça me ferait plaisir. Merci de transmettre ou de me donner ses coordonnées. Mon nom d’époque était KEN et j’habitais à Montrabe (pour me resituer). olivier.armengaud@laposte.net
3 août 2005, 15:01, par vii
bonjour, on m’apelle vii, je cherche à entrer en contact avec des ’vrais’ zulus pour le projet de création d’un site web qui devrait servir de tremplin aux gens qui ont, comme moi-meme, le désir et la foi de faire revivre la lumière et la réelle lutte, qui se souviennent que le hip hop c’est pas uniquement la benz et trois meufs en string....merci de me contacter au princez@wanadoo.fr PEACE-VII
26 novembre 2005, 22:59, par Jay E
Chere Queen Candy !!
Travaillant a NY j ai pu voir a quel point la culture hip hop est puissante comme l impacte de la zulu nation contre le « bling-bling » J ai pas mal de questions a te poser sur la zulu nation france ? Comment pourrais-je te contacter ? Vive the true hip hop peace Jay E
27 novembre 2005, 01:08, par Jay E
Queen Candy !!!!
J ai pleins de questions au sujet de la zulu nation france. Comment puis je te contacter ? Vive the true hip hop ! peace Jay E
4 mai 2007, 16:55, par pascal
message pour Queen Candy bonjour j’ai fait qques photos a un concours de graf que tu avais organisé a la courneuve j’aimerais avoir la date : 88 / 89 ?
si y’a moyen
merci
pascal boissiere
pascal.boissiee@yahoo.fr
31 août 2007, 20:01
Bonjour Pascal, c’est Candy. Faut l’faire : ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai découvert ton message sur le site de Daveduf ! S kil n’y aurait pas une erreur d’orthographe à ton adresse e.mail ? boissiee ou boissiere ? Manque pas le R ? Quoiqu’il en soit, tu peux m’écrire sur : queencandy@neuf.fr
À bientôt !
11 mai 2008, 12:29, par COMER
Ce message s’adresse à miss Queen CANDY (fondatrice de TZL, Spray can mag... Reine ZULU de Paris !
je graf depuis 87 et taff sur le projet d’un livre sur le graffiti mais aussi sur une émission de télé sur le net sur la culture HIP HOP (classiqhall) prévu en juin 2008
je cherche à rentré en contact avec CANDY, mais le mail que j’ai trouvé ne marche pas...
jetant une bouteille à la mer...
Merci de me contacter si nouvelle :
artcoreshow@gmail.com
Cordialement COMER
14 juillet 2008, 21:09, par tchaman
Salut, C’était en 89 et le thème du concours portait sur la liberté. Y’avait même un graff dédié à mandela qui devait sortir de taule.
19 novembre 2011, 20:52, par lecompas
par hasard je tombe sur cette page en cherchant le nom des sapes trés colorés, style ,le groupe TLC et j’ai lue vos com et suis tombés sur ce message de Queen Candy....et quand j’ai vue le sujet du concours de graff de 89,ça m’a rappelé un souvenir de ouf....j’avais connaissance d’un graff« LIBERTE » de la zulunation....en 89 qui était passé dans une revue de presse nationale et j’avais refait le meme graff dans ma ville.....alors je repense a Candy a Zulu Letter...etc ...a ce jour mon surnom est « lecompasman » et sur you tube vous trouverez des vidéos « lecompasman » ou « le traceur de cercle »ou « cercle sur le sol »si ça vous dit,ayant pratiqué plusieurs discipline de la culture hiphop depuis le millieu des 80 ....respect a Candy et l’époque ou le mov« était »culture hiphop« .....meme si tout n’était pas clean......comme james dean.....on avait »la fureur de vivre" un truc vrai de rue,inventif,créatif.....dommage pour ce que c’est devenue....je m’y recconnais plus depuis plus de 15ans...
30 décembre 2004, 15:56, par Zili Spike
Salut à tous !
Je tenais à vous dire que j’ai adoré votre livre (A quand une réédition ?). Nous avons décidément de bons auteurs sur le hip-hop et le rap en France (Georges Lapassade et Philippe Rousselot pour leur magnifique essai « Le rap ou la fureur de dire », SBG et Desse pour leur « Freestyle », Olivier Cachin…) J’officie moi-même sur un site internet consacré au hip-hop avec un pote, webmaster : www.scarla-webzine.com . Mon pseudo, c’est Zili Spike. On se démène comme on peut, entre cours, soirées et repas de familles (sic) pour régulièrement mettre à jour notre p’tit bijou. Donc voilà, je venais ici pour faire un peu de pub et élargir notre cher (et rare) public, qui, je l’espère, appréciera notre boulot. Je serais également heureux d’avoir l’avis du maître sur mes articles. J’ai fait des news et des dossiers en rapport avec l’actualité hip-hop à mes débuts, plus ou moins pompé sur des papiers de Groove ou Radikal, mais on a maintenant trouvé notre véritable identité, et on se concentre plus sur des sujets qui n’ont pas encore été mis en exergue (les relations entre rap et rock, rubrique « articles & dossiers »), des idées qu’on pense originales ou des artistes peu médiatisés, qu’ils soient américains ou français (Dead Prez).
Je lance pour finir un appel à des rédacteurs, traducteurs, chroniqueurs, et pourquoi pas dessinateurs, caricaturistes qui, comme nous, ont envie de bosser sérieusement (et sans rendement bien sûr, mais aussi sans salaire…) pour le simple plaisir, ou parce qu’ils rêvent de voir un jour leur nom en bas d’un article de la presse spé hip-hop. Avis aux intéressé(e)s ! Contactez-nous à l’adresse suivante : support@scarla-webzine.com.
18 février 2005, 23:04
Re-Salut !
C’est encore Zili Spike. Je viens annoncer à mon cher (et un peu moins rare)public que le site change d’hébergeur (mais ça, vous vous en foutez) et de nom : De scarla-webzine.com, on passe à www.scarla.net @ bientôt les homies !
16 avril 2005, 15:40, par nath
Bonjour je m’appelle nath je fais des études pour être musicien intervenant en milieux scolaire et je fais un mémoire sur le beat box je récupère toute les info possible sur ce sujet:expérience personel,méthode pédagogique avec les enfants les ados,expérience farfelue,fusion avec différent style...Merci d’avance. nath_bianconi@hotmail.com
18 avril 2005, 19:21, par Pierre Tornade
Ce livre est disponible au rayon « musique » de la médiathéque d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).
Voir en ligne : http://perso.wanadoo.fr/lepierretor...
18 juin 2005, 22:21, par warlock aka thore
peace akhi
Je rebondis juste sur les saluts à l’encontre de Queen Candy (ça me rapelle désirée aussi) et autres amis de la zulu nation, aux anciens de ticaret, Lionel-D, D-Nasty et consors et juste pour demander une faveur, je recherche désespéremment la video du clip « ndodemnyama » chanté par le crew « hip-hop artists against apartheid » juste avant la libératoin de Mandela de 1990, dans lequel deux rappeurs français venaient se joindres aux grands noms de l’époque, j’ai retrouvé la musique originale mais sans les deux couplets français :(
Si quelqu’un a un quelconque moyen de me retrouver ça, je lui serait grandement reconnaissant.
merci à toutes et tous
12 juillet 2005, 19:48, par wari
Salut tout le monde ! Je suis étudiant en anthropologie et je dois rédiger pour septembre un mémoire sur le mouvement hip hop sénégalais. Si quelqu’un possède des infos sur ce sujet, peut-il me les envoyer ? Merci à tous.
Mon mail : julienlandreau@hotmail.com
21 novembre 2005, 10:29, par Sandra
bonjour ! je suis un éducateur spécialisé, j’ai des ateliers de danse hip hop j’intervien dans le milieu scolaire (milieu instutionnel). En décembre je dois faire une conférence sur le mouvement hip hop dans un lycéé j’aurais besoin de plus de renseignement sur la ZULU Nation on peut me contacter sur Paul.filippi@neuf.fr et Merci
17 février 2006, 22:59, par Younes S.R
Bonjour a tous ! Moi, c’est Younes du 90, je suis tombé presque par hasard sur le site...bref, moi je suis étudiant en physique chimie, je sais que ça n’a rien a voir avec le rap mais j’ai vu des aritcle qui m’interesse tout de même non par leur structure moléculaire mais par l’intérêt que je peut leur porté : pourquoi ? très bonne question tout simplement parsque je suis chanteur de rap à côté ! et oui !!! donc si quelqu’un peut ou veut me donner un coup de pouce tout simplement en écoutant mes morceau dans un premier temps pour ensuit envisager la suite....merci nessyou21@yahoo.fr 0609987323
8 mars 2006, 18:42, par Valentin
Bonjour, je suis un élève de première L et réalise mon TPE sur le thème : Le rap, un moyen d’expression. Merci pour les infos de votre livre. Si le travail fini vous interresse, je pourrai vous le passer. Si vous le voulez, laissez un commentaire ici et je vous expliquerai comment vous l’envoyer. Merci encore pour les infos ! Valentin
26 novembre 2006, 00:20, par UDLS
bonjour a tous, je m’interresse depuis quelque temps ou rap et a un peu tous ce qui tourne autour, j’aimerai bien avoir le maximum de document parlant du rap, donc si vous avez quelque truc (pdf, site internet,...ou autre) merci de me le dire, voila mon adresse mail : ultradelasud1992@hotmail.fr
merci d’avance ;)
23 mars 2006, 00:11, par grolshen
salut, pour vous dire que la culture hip-hop a évolué, quelle se réduit de plus en plus à un bizness qu’elle perd son essence et ses valeurs, bref le rap nique tout avec une bande de branleurs qui ne visent que la guez la villa et les bitchs<...FUCK IT ! les résistants ne passent pas dans les médias mais heureusement ils sont là (surtout en provinve), une culture plus qu’un faux moyen de vivre, les vrais ne mesurent que leur art (le reste on verra...) Donc nique tout le « pseudo mouvement » caillera qui vise les dollars en jouant les « victimes », va au bled mec, et tu verras s’il tient ton putain de fond commerce à la calimero, boy bas toi et ne te plains pas de ce que tu fera aux autres si ça marche pour toi un jour....T’aura une marque de sape, tu feras travailler des minos du tiers monde en disant « j’ai pas l’choix ! » FUCK IT... Le hip-hop vrai devient rare et peut-être que c’est pas plus mal (dieu reconnaitra les siens...) bon bah boujou les gars (positif-impakt@hotmail.fr) et big up à la Nuance Subtile (hip-hop 2 Hot-Normandie)...
18 mai 2006, 20:27, par genseroner
laissez dieu ou les dieux ,là où ils sont !!!!!!!!!!!!!!!!!
8 juin 2006, 18:35
Pour des raisons pratiques, je me suis permis de convertir les pages en fichier global PDF (sans signets). Si autorisation davduf.net, il est dispo en téléchargement sur demande ==> fandilule@tiscali.fr
9 juin 2006, 04:30, par davduf
hey hey...
Bonne initiative ! Peux tu m’envoyer une copie pdf que je vois ce que ca donne ? Merci !
D.
16 juin 2006, 19:41, par davduf
Hé bien, voilà, le fichier est pret. Yo Revolution Ra en PDF
Un garnd merci à Fandidulé pour tout le mal qu’il s’est donné !
2 mai 2007, 09:43, par Mayleen
Oh le lien pour le fichier pdf ne marche plus !!!
J’ai pas eu le temps de le conserver dans mon ordi... est-ce que quelqu’un pourrait me l’envoyer par mail please ???
merci à tous...
et souvenez-vous : Peace, Unity,....etc
Bises,
Marion
mail : mayleen71@yahoo.fr
28 octobre 2006, 12:59
la médiocrité des mélodies pop africaines de johnny clegg ?? passe ton bac d’abord, cultives toi, ensuite tu parleras sur la médiocrité, pauvre (h)urluberlu ! Ensuite tu feras du sport et t’essaieras de lever ta jambe au dessus de ton bras de fauteuil.
10 novembre 2006, 00:10, par boo
bonsoir je souhaite connaitre le titre de l album de la rappeuse DA BOSS année 1992/1993 merci
20 janvier 2007, 14:53, par 45jp
bonjour je voudrai savoir a partir de quel age vous prenez les perssones qui font de la musique car moi je tien un groupe de rap et j’aimerai me faire entendre alors reponder moi sil-vous play. aurevoir et repondez nous vite merci..
13 mars 2007, 17:06, par davduf
OK Franck. J’ai pourtant bien supprimé ton nom depuis un bail. Je ne vois pas où il apparaitrait...
Pour information, il s’agit d’un livre qui date de... 1991.
30 avril 2009, 22:30
Pour voir si ça marche.
9 mai 2010, 16:21, par Jean-no
Bonjour David. Je suis curieux de votre lecture de cet article sur l’électro hip hop.
16 août 2010, 18:02, par TITO
Bonsoir,
J’avais rencontré au siècle dernier Candy gràce à mon ami musicien Fred Montabord alias Docteur Fred. Avec un ami Olivier Brial (rip) nous avions produit Africa Bambata en concert au Place et à SOS Racisme avec un big band dont Sydney à la basse , Dcteur Fred et Edddy Emilien aux claviers, Yves Njok guitare, Brice Wouassy battereie... Ma question que devient Candy ? Texaco et Mariam me connaissent du temps où je manageais pour Africa Fête en France le goupe de hip hop ragga sénégalais Positive Black Soul de 93 à2000 (PBS que nous avions aidé à la signature en maison de disque : Mango/Island UK et chez Polygram musique pour les éditions ) Merci d’avance pour votre réponse
Salam-Shalom