Ça s’active.

Candidats à l’art, les candides à la présidence du tout. Du rien-du-tout. En cousins, depuis plusieurs saisons, (mutuellement) logés -url- sur la toile, notre patchwork d’insectes s’étoffe.

Objet : Re : -mix. Tout-infusion. Courriers, clichés, clips : -enfin !- on se trouve -IRL- dans des caves hospitalières et câblées, squatters, parasites, initiateurs ou invités :

Insatiable et formique d’abord : le [video]-réveillant Systaime. Avant le tiret, on pourrait lui coller du sémio- mégalo-, mytho-, éroto-, écolo-, esthético-, klepto- ... Et du maniaque encore, du frénétique après : du gros pixel qui tache, du calque, du filtre, du grain, du codec et de la couleur. Ça jure, ça rature, ça sature. C’est un oeil. Et c’est la chair mutante du monde. On essaierai de le ré-éduquer par l’image tel l’Alex de Burgess, qu’il en re-demanderai encore.

Insaisissable et teigne, ensuite : le [hip-hop]-militant Djamal, du groupe In Vivo, ancienne voix de Kabal. Échantillon conscient du rap français qui mit la carmagnole sur breakbeat en 1997 pour « 11’30 contre les lois racistes »¹, old school, avec quelques amis. 1997... Dix ans ! Ça enchriste, ça expulse, -dix ans- : ça suffit. Insolent, opiniâtre, et électro-, Djamal n’oublie rien, et pour le (re)dire sait que l’échéance approche. Lyrics et cri de guerre à la hauteur du sinistre : « torapamavoa ! »

Impayable abeille tueuse ou, pour finir, cancre : las puisque notre buzz sert un plus gros bourdon, et puisque la réclame fait partout son miel « à la sueur de (notre) front »(sic.), changeons d’essaim, changeons la ruche. Affûtons notre dard, lissons nos ailes propre et commençons au moins par quelques alvéoles. Gratuitement, encore.

À droite, fortitude de l’Impair, manants du spectacle. À gauche, encore, ce reflet vague de diversion vif-argent.² Objet : Fwd : -mix. Tout-confusion. Discours, clichés, blimps.

Et leurs nègres ? Jouent-ils eux aussi, ensemble, au cadavre exquis ?

• « This is the strangest life I’ve ever known. »³