Le DNA Symposium touchait à sa fin. Deux jours durant, on avait causé bases de données, narrations, archives. Les débats foisonnèrent, un peu abstraits, les idées fusèrent, souvent folles. Le symposium disait qu’il y avait des pistes et qu’il fallait les creuser.
Pour conclure, les organisateurs avaient eu une excellente idée : renverser le propos. Sortir des archives, sortir des écrans, du moins du face à face avec eux, sortir de la solitude des nouvelles narrations. Le DNA Symposium ouvrait son cabaret. Toute une soirée, des comédiens, des danseurs, des amuseurs, prirent d’assaut la scène.
Le clou du spectacle, c’était la représentation live du projet HighRise/Out My Window de Kat Cizek/ONF. Une moment fragile, lent, où la réalisatrice glissait de fenêtres en choix, de choix en vidéos, tandis que trois musiciens improvisaient une bande son. C’était du cinéma ; du cinéma muet, et moderne. De l’interaction subtile et longue, poétique et collective, sans chichi ni discours marketisant (#transmedia).
Un pur moment, tout simplement touchant.
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