Nous vivons dans un monde sonore du premier cri au dernier souffle
Sommes-nous aveuglément sourds à tout ce qui nous entoure
Tout juste capables de nous indigner du bruit de l’autre le voisin
Par ce manifeste
nous affirmons
le droit de chacun à vivre pleinement la dimension sonore de son existence
tels
la qualité sonore des espaces publics des espaces privés
les sons de nos objets et des outils
la sonorisation des spectacles
la radio créative et créatrice
des sons pour dire une voix pour être
une technique son sensible et imaginative
des initiatives industrielles en faveur du sonore
des mémoires orales encore vives
l’exploration sonore dès l’enfance
l’écoute des paysages
le son à l’image
et tant d’autres
nous constatons
la méconnaissance générale de l’histoire humaine et technique du son
l’ignorance fréquente de la physiologie de l’audition de la phonation
une résignation à la médiocrité
nous refusons
que l’être humain se prive d’une source de satisfaction sensorielle indispensable à son équilibre
nécessaire à la constitution de sa mémoire à la formation de son esprit
à l’enrichissement de son imaginaire à sa vie en société
nous dénonçons
la faible reconnaissance de la dimension sonore dans nos vies professionnelles et au quotidien
nous proposons
une mise en évidence de l’étendue des domaines sonores
une valorisation de ses acteurs organismes recherches créations productions et cætera
nous décidons
de réunir les Etats généraux du son
pour établir des constats communs
pour définir ensemble des propositions à concrétiser d’urgence
nous lançons ce jour
un appel à doléances
à chacun professionnel ou non
à partir de votre expérience du sonore
vos colères vos désirs vos satisfactions
Faîtes-nous part
de vos constats
de vos propositions
Vos dires construiront les Etats généraux du son
Messages
4 juillet 2006, 18:46, par un des auteurs du manifeste
Merci d’avoir relevé et relayé notre appel ! Depuis son lancement il y a trois semaines, le site du manifeste pour les États généraux du son est très fréquenté. Peu de doléances nous sont encore parvenues, mais elles arrivent de partout en France et au delà. Alors pourquoi ne pas faire parvenir les vôtres, car vous ètes concernés n’est-ce pas ?
Voir en ligne : Pour envoyer vos doléances, c’est ICI