Du 17 mars au 25 mars 2006_soirée spéciale vendredi 17 mars dès 20 h
Art et jeux vidéo Fête de l’Internet_exposition, projection et rencontre

Jouer sur le net, avec des œuvres… s’interroger sur le jeu, son jeu (JE ?…), celui des autres… Une fête de l’Internet que la Maison populaire consacre à ces multiples interrogations que nous tenterons de poser, ensemble. ___exposition Net-Art_Quelques détournements du jeu vidéo __Martin Le Chevallier, Vigilance ____Le joueur est face à une série d’écrans qui lui permettent de surveiller simultanément de nombreux lieux : rues, supermarchés, parkings, boutiques, immeubles, écoles, etc. Son objectif est la délation. __Han Hoogerbrugge, desING(s) ____Et si nous ne communiquions que par rictus, qu’adviendrait-il ? __Drunk Men Work Here, Requiem for my cock (canon)____Voici le joueur transformé en cliqueur compulsif, cliquer, encore et toujours, jusqu’à la disparition.__D2b, 3xuu____Jouer en surfant de pages en pages, comme un voyage au sein des pixels mais... pour aller où ?____vendredi 17 mars 2006 à 20 h projection 366 Days d’Ultralab, 52 min____« Une très violente surcharge de flux neuronal sur les canaux du réseau entraîna dans le monde entier la mort cérébrale instantanée de 58 785 internautes connectés aux plateaux du jeu RUIN tm. » Enfant de Matrix (Andy et Larry Wachowski) et d’Alpahaville (Jean-Luc Godard), 366 Days indique une piste nouvelle. Comment éveiller les consciences ? Comment pouvoir exprimer le monde tel qu’il serait susceptible d’advenir avec les médias classiques ? 366 Days préfère nous emmener jouer avec les images et les concepts « aux frontières de l’art, de la science et de la communication ». Ici, le monde des virus succède au monde des implants, et le narrateur, de rapport en rapport et de monde en monde mène l’enquête à la manière d’un héros de polar américain, fort et désespéré, avec auto-dérision et une larme de sentimentalité. Le jeu doit continuer…__rencontre-débat __Quelles voies empruntent les inventeurs de jeux et d’images ? Novateurs et inclassables, tout leur est bon pour confronter des réalités les plus diverses, les confondre. Le jeu prend place, projetant le corps dans des espaces fictifs, virtuels. Qu’en est-il de l’histoire, notre histoire, lorsqu’il s’agit de jeux ou de fictions interactives ? S’appropriant de plus en plus ce médium, les artistes nous convient à questionner le réel, notre rapport à l’identité. Où se situe alors la frontière entre art et jeux vidéo ? __Entrées libres__Rendez-vous au salon numérique_Cette année, l’ECM inaugure le salon numérique et propose à ses adhérents un rendez-vous autour de l’exposition présentée, pour expérimenter ensemble ces « drôles » d’œuvres interactives. _- mercredi 22 mars 2006 à 20 h 30__