MINIMUM ROCK’N’ROLL Tome 2
Le livre
“Les héros du rock’n’roll avaient tous une chose en commun : l’amour des Cadillac.” (Nick Tosches) Rien n’a changé : le rock fantasme encore et toujours sur ce qui roule, de la Rolls à la mobylette trafiquée. C’est à partir de ce constat que les auteurs de “Bagnoles, dragsters et autoroutes de l’enfer” ont sillonné, chacun à leur manière, le territoire de la musique populaire pour rassembler leur lot de fictions, de souvenirs ou d’anecdotes. Epris de liberté, ils ont emprunté grands et petits véhicules, des interminables limousines d’Elvis à l’Austin Mini de Marc Bolan en passant par la camionnette rurale d’Etron fou Leloublan (Dominique Grimaud), les motos californiennes (Alain Dister) ou la Chrysler rose de Dashiell Hedayat (Luc Lemaire). Dans cet univers de chromes et de châssis rutilants, l’autoradio a donné le ton, et le désir s’est installé vite fait sur la banquette arrière. L’auto (et la moto) gardent pour les éternels adolescents leur pouvoir initiatique, ce qu’illustrent avec brio Pierre Hemptinne, Olivier Quéméré et Nicolas Richard. Avec les bagnoles, le rock se fait un film : Minimum rock’n’roll dessine ce road-movie sur le papier, en compagnie de Calexico ou d’amateurs de customisation de belles américaines.
Live fast, die young, dérapages littéraires et autobiographies en accéléré. Johnny Cash file tout droit au crash au volant de sa Caddy flambant neuve, puis ressuscite pour le raconter. Guillaume Gwardeath roule en corbillard décapoté, empruntant l’autoroute sans retour, tandis que Jac Debout assiste, médusé, au renversement du plateau de Langres par la motocyclette du Mur de la Mort.
Qu’on se rassure, le règne de la bagnole a aussi ses rebelles : tandis que Cochran fait trois pas vers le ciel, Jean Songe répand la bonne parole de Robert Wyatt, gourou sédentaire cloué sur son fauteuil à roulettes. Eric Tandy s’obstine à “haïr les voitures rapides”, en digne émule français des Buzzcocks. Et Charlene Darling, nymphette sulfureuse prête à bousculer toute une génération d’écrivains rock, roule vers la gloire sans même franchir le périph’.
La collection
Minimum Rock’n’Roll accueille chaque année les contributions d’une poignée d’allumés, musiciens mythiques, rock critiques ou parfaits inconnus, investis d’une double mission sacrée : dévoiler la face cachée du rock et répondre aux questions existentielles des véritables fanatiques de musique. Son premier tome, l’ébouriffant “Rouflaquettes, poils de torse et cheveux à chouchous” (2004) en faisait la preuve : le rock est à la culture ce que la patte drue et légèrement frisottante est à un brushing impeccable. “Bagnoles, dragsters et autoroutes de l’enfer” poursuit cette même quête d’une vérité littéraire, en tête de la course et sur les chapeaux de roue.
Les auteurs
Ils sont rock-critics (Eric Tandy, Laurent Jézéquel), photographes (Alain Dister, Renaud Monfourny), dessinateurs (Doro, Olivier Quéméré, Anne Bacheley), écrivains (Nicolas Richard, Jean Songe), musiciens (Toog, Dominique Grimaud), fanzineurs de tous poils (Guillaume Gwardeath, Cool Jo, Catimini, Philippe Dumez) ou rock-stars mortes (Johnny Cash). Leur crédo ? Rock, amour & mauvaise foi. De vrais cavaliers de l’ombre.
La presse
« Un recueil littéraire d’excellence… Minimum Rock’n’Roll offre plein de textes gonflés, scabreux, roboratifs sur le thème du poil. » (Rock & Folk, juin 2004)
« Des auteurs qui ont planché sur la question avec humour, fantaisie, sérieux, délire avec, pour point commun, l’envie que l’étincelle du rock jaillisse toujours » (Le Monde, juillet 2004)
« Un impensable fanzine de grand luxe » (Les Inrockuptibles, juin 2004)
Co-édition DISCO-BABEL / LE CASTOR ASTRAL. Diffusion France : Volumen Parution : mai 2005. Format : 17 x 24 / 128 pages. ISBN : 2-85920-607-8. Prix TTC : 15 euros