brel. l’expo. brel. à pleurer.

Par David Dufresne, 2 décembre 2003 | 124 Lectures

Tu es là, rue de l’Ecuyer, à Bruxelles. Tu es là, c’est un dimanche matin. Dans le Hall, il y a des Wallons, des Flamandes, des qui-prennent-le-tram 33, des qui iraient bien chez Eugène, mais ça n’existe plus Eugène. Il y a ceux là, aussi, des Allemands, des Français, des cons, des super cons, des beaufs - ouais, Brel, mon pote, tu frères aussi pour eux et c’est la force inouie de la chanson, comme le rock et le foot : le camp d’en face a ses beautés, aussi (mais ceci est une autre histoire).

Rue de l’Ecuyer, à Bruxelles. C’est l’expo Brel pour les 25 ans de Ta mort. C’est du simili, du simulacre. Il y a des meubles, des objets, sans qu’on sache qui les a collés là. Il y a des films, des bouts d’interviews, des bouts de bouts, et plein de chansons, des fonds de tiroir et des fin fonds de mon miroir. Et je chiale. Merde. Je chiale là, et là, quand je vois Jojo. Ton Jeff, ce Jojo droguiste. C’est à ne rien n’y comprendre. Je pleure et on se recueille. Voir la Lumière à Bruxelles. C’est gris et c’est con. C’est sec et c’est glaçant.

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Messages

  • C’est rigolo, je passe tous les matins devant, je n’y suis jamais rentré, car j’avais un peu peur que ce soit comme ça... Et ça a l’air d’être comme ça...

  • pourqoi cette belle belgique qui nous fait rever nous francais tombe en ruine malgres les talents bien superieur a nos talents francais j ai mal pour elle ecoute arno interpreter brel aller voir la vielle ville boire une bierre au roi d espagne un tour en tram et la vie est belle