Le débat aura lieu à l’Agora, de 11h15 à 12h. En partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme.
Surveillance généralisée, contrôles au faciès, amendes forfaitaires, violences policières. Depuis quelques années, et plus particulièrement depuis la mise en place de l’état d’urgence face aux attentats terroristes, la législation française ne cesse de s’alourdir sous prétexte de « renforcement de la sécurité des personnes ».
Les drones, les caméras embarquées ne suffisent déjà plus : la loi du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 restreint encore plus les libertés individuelles et permet pour la première fois l’utilisation d’un algorithme pour l’exploitation des images captées. L’objectif d’autorisation de la reconnaissance faciale est déjà en ligne de mire.
La criminalisation des militants contestataires est de plus en plus prégnante. Le choix du « sécuritaire » affecte grandement les quartiers populaires.
Remise en cause de la liberté de manifester, de la liberté d’expression, du droit de grève, ce débat permettra d’aborder les sujets de la surveillance généralisée, du contrôle au faciès, des amendes forfaitaires et des violences policières sous l’angle des droits.