Si l’enjeu est toujours politique, la photographie de Philippe Brault ne saurait cependant se circonscrire à sa seule fin journalistique ; La question du temps de la prise de vue étant envisagée indépendamment de l’événement médiatique dès son premier reportage sur les « Khmers noirs » en 1993. Sa démarche, son esthétique s’inscrivent pleinement dans la veine d’un nouveau documentaire, toujours plus poétique et distancié .
Joana Anisten, 2010
De ces quelques années passées comme assistant caméra, il lui est resté aussi la passion pour l’image en mouvement. Depuis « Prison Valley » (2010), web documentaire qu’il co-réalise avec David Dufresne, il jongle à nouveau entre appareil photo et caméra. Comme ici pour Fort McMoney.
Myriam Bouagal Galerie 20, rue du Pont aux Choux 75003 Paris