Adrien Bosc, fondateur et directeur de la publication des revues « Feuilleton » et « Desports », a rêvé de créer la petite soeur française du « New Yorker ». Alors il s’est lancé. Rencontre.
Par JUSTINE BRAIVE
Offrir une information « à contre courant »
Adrien Bosc reprend le principe de Riepl selon lequel, à l’arrivée d’un nouveau média, l’ancien ne disparait pas, persiste et doit se transformer. Le nouveau média oblige ainsi l’ancien à mettre en valeur ses particularités. Selon lui, la presse doit donc proposer quelque chose « qu’on ne trouve nulle part ailleurs », en offrant une information « à contre courant », un graphisme, une mise en page différents.
Une offre ambitieuse qui n’a rien d’incompatible avec le numérique, selon lui, tant que les propositions digitales ne se limitent pas à une simple transposition des contenus papier. Ces derniers doivent s’adapter, notamment en "remplaçant les illustrations par des vidéos, jongler entre le web documentaire et des les liens hypertextes forts.