Sylvie Robic signe «Les doigts écorchés»1, petit roman délicat sur la renaissance du rock, et de ceux qui y ont cru. L’hsitoire: deux gamins, deux frères, qui jouent sur des barils de Skip (batterie) et une guitare à s’en écorcher les doigts. Ils passent directement de « Led Zep aux Sex Pistols », nous sommes en 77. “on crée notre mythologie sans rien connaitre des groupes que le son et mes pochettes”. Les Stranglers sur la table de chevet, leur “No more Heroes” en disque-slogan. Puis, l’enfance qui se tue, l’adolescence qui crève - c’est le va et vient avec aujoud’hui, et le retour du rock à guitare, et les Hoggboy en guest-trame de fond.
Sylvie Robic écrit: «Le rock a été inventé pour sortir les petits garçons des prisons des caresses maternelles. Le rock est une guerre inévitable pour échapper à sa mère. C’est surement pourquoi on fait comme si on l’entendait pas, même quand elle hurle en tambourinant à la porte»
Et puis, et c’est chouette: « Il y a des signes dans la vie. Et il faut y croire ».