C’est un groupe anonyme parce que « dans un monde toujours plus transparent et fluide, l’anonymat impose une part de secret et de résistance. Il attire donc l’attention en mettant l’esprit en éveil, au cœur même de la surabondance des informations signées. ».
C’est un collectif qui flingue à tout va par des « éxécutions sommaires » ou des « Rapports de contre-falsifications ».
Tout ce qu’il dit n’est pas vrai, n’est pas simple, n’est pas facile.
Mais, ici ou là, il y a des passages entiers d’une force inouïe. Quelque chose qui rappelle l’intransigeance d’Hakim Bey. Dans Machine de guerre, le groupe écrit ainsi :
« Pour développer la contestation dans l’organisme, la vie a sélectionné depuis plusieurs centaines de millions d’années le virus comme une forme optimale. Le virus vit de son hôte, il s’agrège peu à peu à toutes ses cellules, il contamine tout ou partie du corps par la contagion. Les idées, les attitudes et les modes aussi sont contagieuses : il n’est qu’à se promener dans la cour d’une école pour le comprendre ! Chaque événement à
dimension locale, nationale, continentale ou planétaire donne lieu à une concurrence rapide des interprétations, puis à la sélection d’une interprétation dominante et d’interprétations récessives. Des mots simples comme « guerre froide », « cyberespace », « exclusion », « globalisation », etc. sont ainsi devenus des qualifications dominantes, par un procédé analogue à la contagion virale. Les sociobiologistes qualifient de « mèmes » ces réplicateurs narratifs (culturels, idéologiques, religieux) qui ont, comme les gènes, le pouvoir de s’adapter, de muter et de se transmettre. La rumeur ainsi que toutes les armes classiques de la désinformation ou de la guérilla sémantique font également partie des procédés contagieux. Ceux-ci se développent à tous les niveaux cognitifs et émotifs, esthétiques et analytiques. Dans notre perspective, la principale qualité d’un virus est qu’il détruit les éléments adverses tout en préservant le système comme constructeur d’avenir. L’humano-humanisme est un corps déjà malade de nos virus. ».
Seul indice sur Les Mutants : « neuf hétérosexuels blancs nés en France, sept mâles et deux femelles, moyenne d’âge 27 ans, occupant pour certains des postes prometteurs dans la polycratie occidentale, essentiellement dans les secteurs scientifique, communication et universitaire ».
A suivre.
Messages
22 mai 2003, 10:59, par davduf
A lire, également, le numéro spécial de Sciences & Avenir, mai 2003, sur les « Virus mutants ».
Extraits : « tout animé qu’il soit, un virus obéit à la même logique celle d’un être vivant : perdurer le plus longtemps possible. Pour ce faire, la meilleure des solutions est la cohabitation pacifique avec son hôte : je ne te gène pas, tu ne me tues pas. Survient alors un évéé$nement imprévu, comme la recontre avec un organisme étranger. Par exemple : pour engendrer un virus type grippe espagnole, il suffit que des crottes de canard chargées en virus aviaire tombent dans une auge à cochons ».
Voir en ligne : sciencesetavenir.com
13 novembre 2003, 23:22
« le virus informatique comme modèle méta phorique pour une poétique sévèrement séditieuse. Le virus permet d’imager quelques propriétés convoitées : l’invisibilité (anti-esthétique), la prolifération en réseau (hors lieux artistiques), l’adaptabilité (selon les contextes-cibles), l’action directe et rapide sur le monde, la capacité positive de transformer ou détruire rapidement les systèmes symboliques-actifs de la commu nication et de l’information orthodoxes. »
Christophe Hanna, revue Nioque
21 décembre 2003, 17:39, par pyro_le_mutant
Merci de parler de notre cause mais il faus pas oublier le CANADA premier expérimenteur des mutations humaine et producteur de mutants reconnu depuis plus de 25 ans ainsi rejoint depuis une dizaine d année le génopole ou(génoscope d’Evry) sous le noM de code Séquensage de L’ ADN pour en savoir plus sur la classifiquation ou autre contacter moi a : pierrodu13@aol.com