ni ruines, ni fumées & the war-porn

Par David Dufresne, 3 avril 2003 | 99 Lectures

Des distributeurs de clopes à l’ancienne, reconvertis en Art*o*mat. Attention : Regarder peut nuire aux yeux. Pendant ce temps, à New York, le maire a décrété la ville anti-fumeurs. Dorénavant, on ne fumerait plus dans les lieux publics (restos, bars, etc.) à ce que j’ai compris. A peine dans les rues. C’est le syndrome World Trade Center. Il n’y a plus rien. Ni ruines, ni fumées. Juste une sombre vengeance du côté de Bagdad. Fumeurs de N.Y., écoutez nous ! This is voice of (tobacco) America ! Marchez donc sur le Pentagone !

Tiens, le nouveau numéro de Multitudes est en ligne. Au sommaire : Féminismes, queer, multitudes | Devenir-femme du travail et de la politique | Border | Act-Up et les devenirs minoritaires | Biotechnologies et biopouvoir. Merci à Sylvie P., qui se reconnaîtra... et qui a bien raison quand elle m’écrit « rien n’est irréversible, tout est provisoire » (sauf pour les morts irakiens).

Sinon, tout plein de trés bons textes sur http://www.larevuedesressources.org mais, aussi, hélas, toute une quincaillerie situ. Guy E. Debord ? Mais pour quoi faire ? Trop rigide, le cadavre. Trop sûr de lui. On préfère ici le trotsko-surréaliste Pierre Naville quand il écrivait « il faut organiser le pessimisme ».

La guerre porno/War Porn, dans The Guardian, Emma Brockes se demande si la débauche graphique des télés n’aurait pas un rapport avec les rapports sexuels. Dans le genre, à lire notre best of esthé(lé)tisme de guerre.

Bonne journée à tous. En France, c’est grève générale dans le service public.

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