Pas chers, en vente libre, létaux et prisés de l’ultradroite : enquête sur les revolvers à poudre noire

By David Dufresne, 25 November 2021 | 677 Visits

Dans son armurerie du IIe arrondissement de Paris, Yves Gollety, le président de la chambre syndicale des armuriers, n’a qu’un seul pistolet à poudre noire en stock. Ce n’est pas du tout son créneau. Yves Gollety explique que “c’est une part très minime de [ses] ventes”. Par ailleurs les salles de tir parisiennes, des espaces clos, ne sont pas vraiment adaptées aux importants dégagements de fumée des revolvers à poudre noire, selon le président de la chambre syndicale des armuriers.

Ces revolvers, répliques de leurs ancêtres du XIXe siècle, en ont gardé le fonctionnement. “Il faut faire ses cartouches, il faut avoir une dose de poudre, une balle, c’est long à charger”, détaille Yves Gollety qui ajoute : “C’est long à nettoyer. Si vous les bougez trop, les amorces risquent de tomber. La poudre risque de s’altérer. Ce n’est pas très pratique à utiliser.” Ces pistolets de catégorie D ne sont pas produits en France, le marché est abondé “à 80% par deux ou trois fabricants italiens”, estime le président de la chambre syndicale des armuriers.

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