L’affaire Schwarzy. La belle affaire, la grande affaire, à faire frémir, et à faire rire. Son dernier spot serait, dit-on, une véritable bande annonce - même voix, même musique, même montage cut-cut. Dans quelques heures, les résultats.
Bien sûr, il y avait eu Reagan, en son temps. Mais justement, lui, Reagan, il avait mis le temps avant de se lancer dans la politique. Schwarzy, non. Schwarzy, lui, c’est du direct. Un film, une élection. Fallait bien que ça arrive. C’est fait. Bien fait pour nous. Soyons plus terminator que terminator : toute cette merde est une bonne nouvelle. Signe que la folie mène bien le monde. Vive le feu, vive les fous, brûlons tout ça. Et rions un peu.
Pendant ce temps, en France, les choses sont devenues trés claires. Les théoriciens du complot, les aspire-transparence, les Suffisants de la Vérité gagnent du terrain. Il n’y a plus que des Saint Thomas, des qui-veulent-voir-pour-y-croire. Ici ou là se développe une presse de rumeurs, des livres d’insinuation caracolent en tête des ventes. Vive le feu, vive les fous, brûlons tout ça. Et pleurons un peu.
Ce blog ne sert à rien, c’est bien pourquoi je le continue.