L’un de ces principes reste que les personnages sont la base de toute histoire. Des personnages… qui font des choix. Sans choix, l’histoire n’avance pas et la narration devient insignifiante. A quoi bon un narrateur omniscient s’il n’est pas capable de nous decrire les mécaniques du drame en cours ? A quoi bon un point de vue subjectif s’il ne nous permet pas de plonger dans l’esprit d’un personnage pour comprendre son raisonnement par la plus élémentaire empathie ?
De là, il n’aura pas fallu longtemps pour que les storytellers recherchent à représenter la mécanique du choix et la richesse qu’elle propose. Il ne leur manquait que la capacité technologique. Une capacité désormais à la portée de (presque) tous. Nous vivons une période formidablement excitante et nous nous voyons offrir une liberté dont peu avant nous ont pu jouir. A nous donc de ne pas la gaspiller et de nous interroger, toujours un peu plus, sur le monde bouillonnant des narrations interactives.Benjamin Hoguet
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