Réseau pour l’Abolition de la Télévision

télévision ! abolition !

Par francis mizio, 2 janvier 1996 | 15363 Lectures

Ce n’est pas un fou, ni un intégriste, ni un stalinien, ni un dictateur. Il ne se prend pas pour Don Quichotte. Ce n’est ni un ascète, ni un martien. Jean-Claude Bertheau, 33 ans, est un homme calme, d’une intelligence aiguë et d’un verbe précis. C’est un père de famille qui souhaite, comme vous et moi, un monde meilleur. Il y a juste un truc étrange qui fait de lui un individu radicalement différent de la majeure partie de l’humanité : 1) Il n’a pas la télé. 2) Il milite pour que plus personne ne l’ait. Autour de lui, partout, zappent 95% d’une population occidentale possédant un appareil de télévision (en France, 73% de la population la regardent tous les jours).

Depuis quatre ans, Jean-Claude Bertheau s’entête à diffuser ses idées, à affûter ses arguments, à dénicher l’étude, le livre ou l’analyse qui lui permettront d’affiner son discours. Depuis quatre ans, au sein de la mouvance anarchiste et libertaire, il anime un groupe - Le RAT, Réseau pour l’Abolition de la Télévision-, organise des réunions, publie des ouvrages, dossiers et revues de presse et un bulletin trimestriel de seize pages « Brisons nos chaînes ».

« En 1987, j’ai travaillé sur un article traitant des répercussions de la télévision sur les enfants pour Le Monde Libertaire. Mais, c’est en 1991, pour la rédaction de ma brochure sur Télévision, enjeux, rôles et pouvoirs qu’il m’est venu l’idée de créer un mouvement anti-télévision. Les manipulations autour du prétendu charnier de Timisoara ont été un déclencheur ».

Jean-Claude Bertheau publie son premier bulletin en janvier 1991 et se lance dans une charge très lourde d’épluchage systématique de la presse, de lecture d’ouvrages spécialisés. L’essentiel du contenu des brochures qu’il publie à compte d’auteur, en sus de ses analyses parfois brillantes, est composé d’articles de presse, de données chiffrées et de comptes-rendus d’ouvrages traitant du thème récurrent de l’aliénation des masses par la télévision. « Le problème est simple : de la même façon que l’alcoolisme ou la drogue, la consommation de télévision est pyramidale, c’est-à-dire qu’elle est la plus importante dans les classes les plus défavorisées. Il est clair que c’est un instrument traduisant des rapports de dominants à dominés ». S’appuyant sur des écrits de sociologues, philosophes, scientifiques qui prêchent chaque jour dans le désert, Jean-Claude Bertheau est abolitionniste par refus du compromis. L’idée d’une « télé intelligente » lui semble illusoire : « La télévision joue le rôle d’un soporifique dangereux. Songez que c’est la troisième occupation des individus après le travail et le sommeil. De plus, on est bien incapable de se souvenir de ce que l’on a regardé il y a une semaine. La télé est l’instrument des pouvoirs politiques et financiers, le trou noir qui attire tout et qui fait que tout maintenant passe ou doit passer par elle. »

Les seules solutions viables à ses yeux seraient à la limite une télé de proximité (comme Télé-Millevaches en Limousin) fonctionnant par circulation de cassettes vidéo. Quoiqu’il reste très réservé sur ce point, car aucunement rebelle au progrès, il prône surtout une éducation de la méfiance à l’égard d’une technologie « qui a pris trop d’importance pour être innocente ». Ainsi, une télévision libertaire ne l’intéresse pas, pas plus qu’une télé en Breton. « En tant que média jeune et technologie récente, on ne connaît pas encore ses répercussions réelles sur les individus. Sans compter l’apologie de la violence et de l’ordre policier, la diffusion de stéréotypes sociaux, les faux-rêves de la pub, etc... nombre de problèmes sociaux trouvent leur source dans la télévision. Elle est le vecteur d’un principe de normalisation généré par une société qui a besoin que tout le monde soit bien tranquille à la bonne place. Je ne dis pas que sans elle, qui a pris la place de la religion, tout irait bien, loin de là. Mais je crois que c’est un des responsables majeurs de nos problèmes de société, et qui plus est, toujours négligé ».

Bien qu’il suffise souvent d’ouvrir le journal pour découvrir des critiques acides contre des émissions, ce qui gêne ce militant radical dans sa démarche, c’est l’absence de totale remise en cause : « La diatribe anti-télé est devenue un genre journalistique. Le contenu est certes attaqué, mais condamné, rarement. Et de toute façon il n’y a pas de réelle opposition. Les intellectuels ne se rendent pas compte de l’effrayante emprise sur les esprits qu’a la télé. Qu’ils aillent écouter les conversations dans une cantine d’usine et ils comprendront ».

Jean-Claude Bertheau se défend d’être un monomaniaque : « La vie continue, ce n’est pas obsessionnel, c’est une cause que je veux défendre, point ». Il ne se décourage pas, malgré un résultat faible en nombre de militants... « Les gens sympathisent à l’idée., et puis ça passe... Mais nous avons touché des centaines de gens qui ont adhéré à la cause un temps avant de lâcher. Le lectorat du bulletin se renouvelle vite, mais il est constant, marque d’une prise de conscience floue, mais présente. Mes ouvrages se vendent bien et nombres de numéros du bulletin sont épuisés. La résistance réside dans le fait que s’attaquer à la télévision paraît vain ou idiot. Pourtant, je crois que c’est la plaque d’égoût qui cache tout. Un exemple : on critique la boulimie de télé des enfants qui vivent dans des tours... Et si la télé servait à éviter de leur offrir des espaces verts ? Même en milieu libertaire, l’abolition de la télé est une cause qui passe mal. Les anars la regardent aussi. Ils ont le sentiment que je me trompe de cible, que cette lutte n’est pas assez noble. Or, la télé est au coeur des thèmes libertaires habituels. S’attaquer à elle est devenue plus que jamais une remise en cause du système actuel. »

Parvenu à son 17e bulletin (tiré à une centaine d’exemplaires en librairies et une trentaine d’abonnés) et à sa sixième brochure, le Réseau Anti-Télévision reste confidentiel, malgré quelques entrefilets dans la presse et une intervention récente sur une radio FM parisienne non libertaire (100.6 « Fréquence protestante »). Toutefois, l’obstination paie et le groupe commence à s’ébrouer. Deux réunions discrètes se sont tenues en octobre 94 et en avril 95. Des actions devraient être entreprises dans les mois à venir. « Nous envisageons de collecter des téléviseurs pour faire une manifestation humoristique ». Jean-Claude Bertheau s’inspire de l’expérience d’une ancienne association d’agitateurs écologistes « Planète en Danger » qui a monté quelques actions anti-télé à Toulouse en 1987 et 1992. Saynettes provocatrices de mannequins surveillant une télévision dans un berceau, pyramides de téléviseurs, démontages d’antennes... des « interpellations » proches d’un certain happening artistique. « L’idée est d’espérer que les gens s’interrogent ne serait-ce qu’un instant, qu’ils éteignent le poste quelques jours et se parlent. Mais je n’ai guère d’illusions. Baudrillard, Bourdieu, Guattari et bien d’autres qui ont pourtant un certain écho et qui tiennent des propos aussi radicaux que nous, ne sont pas davantage entendus. La télé lamine tout. Mais continuons, cette cause est juste ».

Sur le même sujet, lire également un article de l’Humanité (avril 2001). Site Réseau pour l’Abolition de la Télévision

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Messages

  • Jean-Claude Bertheau a raison ,la télévision est devenu aujourd’hui un véritable fléau et il faut lutter ,alors que faire ?ZAPPONS ,oui camarade ,ZAPPONS ,aujourd’hui c’est un combat ,savoir résister comme un vrai français avec la zappette sous le bras ..heu.. sous la main pardon !...mais croyez moi ce n’est pas aussi simple, c’est une lutte sans merci et le conflit guête et surgit brusquement tel un stuka fondant sur de pauvres réfugiers « MAIS LAISSEUUUUUU ...T’ES CHIANT DE ZAPPER TOUT L’TEMP !!! » , vous vous effondré, abattu, vous êtes gisant dans votre désespoire de ne pas pouvoir clouer le bec à ce grand con qui beugle une soupe infernale mais il faut se battre ...savoir zapper au bon moment...ne pas abondonner ...jamais...« bon allez cocote rend moi la zapette, s’te plait ! »

  • Ca alors, DavDuf qui publie un de mes vieux trucs. C’est la première surprise (merci), la seconde c’est que je découvre que JC Bertheau, un peu perdu de vue ces dernières années a un site. Sur les ravages de la télé et/ou les comportements hypnotiques qu’elle suscite, j’ai commencé il y a longtemps aussi un blog accumulatif d’articles : http://hypnosis2.pitas.com, mais voilà, j’ai au moins 3Mo de textes en retard à publier, pas le temps et ce truc est à vau-l’eau. M’enfin... J’ai aussi chez moi une pile de bouquins « Contre la télé », recueil de nouvelles et de dessins édité jadis par le R.A.T. C’est toujours à vendre 55 balles avec reversion au RAT car Bertheau y a laissé des plumes (j’ai publié deux nouvelles dedans). On peut voir la couverture et la quatrième ici : http://www.francismizio.net/images/articles/ratface.jpg http://www.francismizio.net/images/articles/ratdos.jpg Ben voilà. Un truc à dire : je suis allé assister à nombre d’AG d’intermittents et de trucs pour les états généraux de la culture. La question c’est « comment faire revenir les gens au théâtre, les extirper de l’hypnosis télévisuel ? ». Ben les gars, n’allez pas y travailler. D’autant que les juges estiment maintenant que popstars est une « oeuvre »... Bref, arrachons la prise -radical : même pas de télé de quartier, rien- et 90% des merdes du monde occidental en prendront plein la poire, on se reparllera et le collectif reviendra, kle système ne pourra plus nous isoler pour nous cibler et on ne sera plus ravalé au stade de citoyens/consommateurs. La télé c’est la gangrène totale, chaque soir est le grand soir du décervelage. Bon j’arrête. Qu’est-ce que je peux faire comme pub encore ? Rien, vous pouvez revenir des toilettes, le spot est terminé. F./

    Voir en ligne : Mon site

  • plus de signe de vie de rat qui est devenu rap qui s’attaque que a l’argent de la guerre contre la pub bonne chance a l’antipub

  • j’avais déjà viré la télé de chez moi pendant deux ans pour me concentrer sur mes études universitaires, ce qui a marché. Etant « téléfage » et droguée de la télé depuis des années mais ayant heureusement un sens critique trés aiguisé de par mon éducation et une certaine curiosité naturelle ,il m’ a fallu 8 ans aprés ma première grève de télé qui avait tenu deux ans pour réussir à l’érradiquer enfin de ma vie (définitivement ?). Le seuvrage qui débute depuis début septembre est difficile mais le premier grand bien que je rescens est la mise à distance de ma vie des modèles normatifs qui m’envahissaient par le biais de la pub mais aussi des téléfilms roses non pas à l’eau mais à la « sauce » « américaine des aprés-midis. Bien que, j’en sois persuadée, ces derniers aient dévellopé chez moi tout au long de ces années un sens sincère de la justice de par leur nature et une certaine assise de mes convictions, étant trés isolée familialement par la force des choses. Ces téléfilms me servaient en quelque sorte de tuteur éducatif, de famille par proccuration ou bien de nounou qui m’aidait à exprimer mes souffrances en les reveillant...et OUI !!!! Je suis enseignante d’EPS et ai beaucoup de temsp libre !!! et une certaine angoisse due à mon isolement....Mais la liberté se découvre et s’apprivoise , je n’en suis qu’au début d’un travail de libération de moi-même. La fin de la télé chez moi est un premier pas. Le pas suivant sera un travail à mon propre rythme en créant mon entreprise , cela prendra le ytemps qu’il faudra. J’espère me libérer des influences médiatiques mais en harmonie avec ce que je perçois de la vie par mon propre rergard et de mes envies et l’aide d’internet qui donne l’espoir d’une libre expression de soi ; je suis de parenté avec un journaliste anarchiste (Nicolas Faucier) et son parcours influence peut être le mien. Mais le plus important est de prendre conscience du carcan dans lequel chacun de nous peut se laisser enfermer par manque de vigilance dans une société ou tout est sollicitation pour consommer. Il faut redonner une place à une communication sociale physique et active. En obligeant l’individu à avoir une attitude passive pour recevoir le message émis, la télévision endort la capacité que l’homme possède à creer sa propre vie. Cette capacité nait de ses aptitudes à communiquer avec son milieu proche pour en tirer l’es-sence ». Je soutiens votre cite mais ait également besoin de soutien dans ma lutte anti-télé au quotidien (celle-ci est « à la niche » et attachée pour l’instant dans le garage d’une amie...désolée de peut être vous choquer par cette image, je n’aime pas les chiens. Les chats sont des modèles d’indépendances si fascinants au contraire... )

    Marina de Reims, 32 ans

  • Je ne puis que soutenir une action contre le petit écran, qui effectivement engloutit tant d’heures qui pourraient être consacrées à autre chose. Cela participe à des problèmes bien plus gigantesques encore. Outre que l’école actuelle n’apprend même plus à lire, à écrire, et SURTOUT à éveiller la curiosité intellectuelle qui permet par la suite de se construire en tant que personnalité à part entière, on sert sur un plateau un modèle creux en lobotomisant à coups d’émissions débiles (mais dangereuses à cause des valeurs sous-jacentes qu’elles véhiculent). Effectivement, là où la diversité est justement la vraie richesse de l’humanité, je constate avec désespoir que beaucoup de monde se ressemble de plus en plus, sans que cette identité soit forcément construite sur une base très intéressante. Les ambitions des gens avec qui je parle, quelque soit le milieu sont affligentes (en gros être heureux et riche). Je voulais juste vous soummettre ce calcul simple que j’avais effectué. Prenons la semaine standard d’une personne standard (excusez pour la généralisation, mais c’est juste un exemple). _Toto travaille 35 heures par semaine. _Chaque jour, il consacre 1h00 à se nourrir, se laver, s’habiller etc... _Chaque jour il regarde 2h00 la télévision. _Cinq fois par semaine il perd 1h00 dans les transports. _Tous les soirs, il dort 8 heures. _Il consacre 5 heures dans la semaine pour faire les courses, s’occuper de l’administration etc... Addition simple : Travail 35 Besoins vitaux 7 Télévision 14 Transports 5 Sommeil 56 Divers 5


    Total 122

    Dans une semaine il y a 168 heures, ce qui laisse : 168-122 = 46 heures pour faire autre chose. Ces données je pense sont de surcroît très optimistes, et je ne compte pas les soucis ponctuels, une vie de famille etc... Bref, 46 heures pour apprendre de nouvelles choses ou consolider les anciennes. Cela devrait permettre de faire quelques discussions intéressantes, d’acqérir de nouvelles connaissances, de lire quatre livres par semaine au moins.Ce qui est à des éons d’être le cas et bien souvent tout le week-end est gâché à s’abrutir devant la télévision ou à glander. Pas de quoi s’étonner que peu de gens ont encore un peu de réflexion et de jugeotte. Sans vouloir être catastrophiste, il faudrait abolir la télé ne serait-ce que pour éviter un anéantissement culturel d’une majorité de la population qui n’a même plus la force, l’idée ou la volonté de faire autre chose.

    David de Lyon (NB : Je me demande d’ailleurs ce que donnerait une journée entière sans télévision. Certainement une panique gigantesque...)

    • Merci pour ce message, Je suis le parfait toto, j’ai en effet une vie de famille à préserver, elle a débuté sur internet et se termine sur le web. Malheureux que je suis, d’avoir les yeux grands ouverts devant cette machine sans nom, la télé, et le cerveau inactif, entre connexion et zap sur émisssion débile de Ru... ou Direct ... Oui, je suis malheureux, de reconnaitre la vérité, que nous sommes victimes du chapeau du viel homme et de la canne de la grand-mère, nous avons le choix entre éplucher les légumes (ou dans mon cas les pommes terre) ou bien organiser l’espace (digital proxémie et mentalisme). Bref, on est bien malheureux avec tout ça et en plus on n’a pas un sous, pauvre martin comme disait Jean Ferrat. Merci pour ce message, cela me permet d’exprimer mon point de vue (adolescent de 38 ans).

  • Amis anti-télé, nous sommes tous d’accord : il faut tuer la télé avant qu’elle nous tue. Les mots sont des armes certes, mais contre un tel ennemi, il nous faut une ARME réelle.

    Nous manquons dans notre combat de TECHNICIEN. Appel au génie qui sera capable de mettre au point un dispositif qui puisse annuler l’action des émetteurs. Cette action, bien qu’illégale, serait à mon avis, juste.

  • bonjour a vous amis anti-télé ! honte a ceux qui pronent ouvertement le culte d’émissions autant absurdes qu’inutiles, la télé est le culte de l’annihilation de la personnalité.Elle forme l’avenir de notre nation et de notre monde a suivre les idéaux des manias de la télé et les transforment ainsi en moutons, juste bons a brouter et gober les conneries que les manias des médias peuvent produire a longueur de temps, mais malheuresement ils sont intouchables a cause de ceux qui les écoutent et génèrent leur profil, de ceux qui nous entourent, et pour les toucher, pour toucher un maximum de personnes, l’un des moyens est malheureusement la télé elle même, ce qui parait donc totalement impossible ! elle ne s’amuserait pas a détruire ses propres émissions, a moins que sa connerie soit telle qu’elle ne s’en rende pas compte (ce qui est encore possible) mais en faisant abstraction de ce mode, il nous en reste encore deux, le premier est peut être un peu faible par rapport a la tache qui nous attend, c’est la grande distribution de flyers, ou prospectus, mais qui de nos jours les lit encore, et vite nous aurions les forces de l’ordre sur nous, malgré notre droit de libre expression, ensuite dans le même style, la manif, mais serions nous sûr du résultat ???? un bid et ça en est fini d’un mouvement pourtant légitime ! Peut-être la radio mais accepterai t-elle de partir en guerre contre le tube cathodique ? je ne pense pas, vu qu’en plus je suis quasi sûr qu ce sont les mêmes pourris qui gouvernent les moyens de diffusion !

    Amis anti télé, il nous reste un moyen et un deuxième qui en découle, la musique ! moi même musicien sait les conséquences que peut avoir les paroles de quelqu’un d’admiré, c’est un moyen d’y arriver avec le temps, et le bouche a oreille, rien qu’a voir comment certains groupes ont réussi a faire passer leur idées de légalisation, ou autres, alors moi je dit que la musique et le merchandising qui suit sont un moyen facile (plus ou moins) de faire passer nos idées, imaginez que l’effet d’une télé barrée ou autre dessin pourrai produire, je pense que c’est le bon moyen pour un boycott massif, mais reste quelle musique ?

    Je pense au rock-punk mais reste un problème, comment une musique typée et stylée peut toucher le maximum de personnes habituées au son industriel tel que le RnB ou un truc dans le genre ou aussi ce qu’on appelle la variété internationalle ! enfin ce débat est issu du débat qui nous concerne ici, entendez vous parler a la télé de groupe de hard rock ??? non mais la foule est impatiente de connaître ce genre de musique, un des meilleurs exemples est l’eurovision d’il y a deux ans, remporté par un groupe de hard rock finlandais, Lordi !

    Amis, ne nous laissons pas abattre, luttons et nous vaincrons, jamais ne nous laisser séduire par les conneries proposées quotidiennement par ces manias pourris et corrompus !

    Ensemble nous vaincrons, Gloire !

    Et vive le rock !

  • la television c’est génial et il ne faut pas complexer les autres aves vos opinions extremes vous qui passer la moité de votre temps devant les ordinateurs c’est du pareil au meme.

  • si on aime pas la télé, on l’eteint, on peut meme la vendre ou la casser....mais foutez la paix a ceux qui trouvent des trucs bien a regarder. ps : je n’ai pas la télé.

  • merci, à la lecture de cet article (que j’ai lu attiré par le mot « télévision » que j’ai pris un peu vite pour un pouvoir extra-sensoriel) je réalise que j’ai de la chance : non seulement de ne pas avoir ce dispositif technique appelé télévision, mais de ne pas savoir ce que c’est, et d’y être totalement indifférent (ce qui fait probablement de moi un piètre combattant pour la croisade anti-TV).

  • 15 ans sans télé et voici quelques arguments pour son abolition :

    • un français moyen passe 10 ans de sa vie devant le téléviseur.
    • on a beau être davantage dans la vraie vie que ceux qui passent leur temps devant, ils essayent de nous faire croire le contraire... Ne pas oublier qu’une mémoire spectaculaire se développe chez eux, référence bien sûr à Guy Debord et La Société du Spectacle.
    • pourquoi la plupart des rues sont désertes le dimanche ? question que je me pose depuis tout petit.,, Les français sont tous léthargiques devant Drucker...
    • extraordinaire pouvoir de contrôle de masse, encore davantage par la léthargie que par la manipulation.
    • la représentation spectaculaire-marchande du monde et de la vie deviennent plus importante que sa réalité.
    • l’invasion des écrans partout laisse présager le pire : même dehors (en plus des 10 ans !) un français reste cloué à l’écran...
    • comme beaucoup de choses, l’absence de télé prend tout son sens quand elle est collective, les politiques l’ont compris au niveau du flingue, étrange qu’ils ne le comprennent pas pour la télé... Mon soutien est don total à la cause de J.C.Bertheau. ABOLITION TÉLÉVISION
  • En plus de tout ça la télé diffuse essentiellement de la pub, on devrait la rebaptiser visiopub, ça serait plus juste.