un ami dans la mouise | Guillermito

Le 1er mai, Guillermito écrit : « Décidément, ma vie est une aventure. Me voilà aujourd’hui involontairement héros d’un film policier. Je préfère ne pas en parler, finalement. Le silence est d’or. Un immense merci aux gens de chez pipo.com pour m’avoir offert l’hébergement de mon site pendant sept ans. Désolé de vous avoir mis dans la merde, les amis. ».

Le 2, il poursuit : « Une découverte aujourd’hui : les policiers français spécialistes de cybercriminalité sont des gens charmants au téléphone. ».

Aujourd’hui, Guillermito reprend : « J’avais écrit deux ou trois textes que j’aimais beaucoup, assez tristes, qui saisissaient bien mon état d’esprit et mes sentiments du moment. Ils portaient malgré tout en eux du respect et de l’espoir. Elle m’a demandé de les enlever. Je l’ai fait.

J’avais écrit un texte technique à propos d’un anti-virus, démontrant une ou deux faiblesses du produit, rien de particulièrement révolutionnaire. Personne ne m’a demandé de l’enlever, mais mon serveur a été débranché par les autorités sans me demander mon avis. Je crois donc qu’il ne me reste plus qu’à parler du temps qu’il fait à Boston. Ca ne fâchera personne. Un peu froid et humide. Brumeux, aussi. ».

Et voilà que Transfert titre aujourd’hui même : « Un internaute français plongé dans une étrange affaire, pour avoir critiqué un anti-virus ». Le site d’infos en dit un peu plus sur la mésaventure de l’ami Guillermito.

Voila. Ça se passe comme ça aujourd’hui. Je n’ai pas l’humeur à déconner.

Je déteste voir les amis dans la mouise. Guillermito, back to the roots/back to mono, on est là.