
Bien sûr, il y a Woody Guthrie qui chante avec Hank Williams « Cold Cold Heart » et l’autre, l’ami, l’ami fou, toujours là depuis le premier électrophone, Link Wray & The Wraymen qui « Rumble ».
Bien sûr, il y a les débuts de Dylan. Le Café Wah, le Village, quand il fallait passer le chapeau avec un trés belle fille, parce que ça rapportait sacrément plus qu’avec sa seule guitare.
Bien sûr, faut oublier le Dy-Dy gros, le Lan-Lan papiste, le plus so cool bonhomme. Faut purger ses propres clichés, ses préconçus ; et savourer, succomber, faillir.
Bien sûr, il y les amis, les rencontres, les Galères. Et le Bonheur. Et Grand’ Ma’ Zimmerman, qui a cette phrase : « le bonheur n’est pas au bout de la route, il est lui-même la route ». Pas faux, grand mère.
Bien sûr, il y a la découverte de l’histoire de l’esclavage. Et Bobby qui raconte sa descente dans l’enfer des microfiches. A scruter, chercher, dans les bibliothèques cette « vérité écoeurante (qui) allait (le) servir de patron universel à tout ce qu’(il) écrirai(t) ».
Mais surtout, dans Bob Dylan, Chroniques, volume 1, il y a tout ce qu’il faut pour aller au boulot la tête droite et les épaules voutées : « la vraie question était de rester fidèle à moi même »
Voilà ce qu’il dit, ce qu’il écrit. Et ça, aussi ; et ça encore :
« les chansons Folk détiennent une vérité, d’accord, mais la vie reste plus ou moins un mensonge ».
Amen.
Où est ma guitare ? I’m a folkeux, I’m a folkeux !